BOUNCER
L'échine du Dragon

Sur la piste d’El Cuchillo au Mexique, le Bouncer et Job se sont alliés à un ancien officier français et ses hommes pour mettre un terme aux agissements du bandit et de sa bande. Ledrillant espère pouvoir mettre la main sur l’or de Maximilien, mais en traversant un village, ils sont arrêtés et jetés en prison. Bouncer passe un accord avec le commandant de l’endroit, sauf qu’il n’y a que lui et Ledrillant qui pourront partir à la poursuite d’El Cuchillo. Job et les autres resteront en prison jusqu’à ce que le manchot lui ramène la tête du bandit. L’idée ne plait pas beaucoup à Bouncer. Alors qu’ils font semblant de partir, les deux hommes font sauter une partie du mur du cachot pour permettre à leur compagnons de les rejoindre.
Ils pensaient avoir tout vu jusque là, mais ils ne savent pas ce qui les attends dans l’échine du Dragon… El Cuchillo, la Comtesse et ses hommes, à la recherche de l’or, vont aussi découvrir la vérité sur ces lieux…

Par berthold, le 14 mars 2018

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Notre avis sur BOUNCER #11 – L’échine du Dragon

Avec la première partie de ce dyptique, je pensais avoir tout vu. Mais avec L’échine du Dragon, Boucq va encore plus loin dans l’aventure, mais aussi dans l’horreur !
Je ne sais pas si vous avez vu le film Bone Tomahawk, avec Kurt Russel, et bien cette aventure du Bouncer propose une ambiance similaire, surtout à cause d’un passage très violent et gore. Les âmes sensibles vont avoir leur dose de sensations. Et, malgré cela, cette aventure du Bouncer est vraiment excellente, on n’a pas le temps de trainer sur la piste, l’intrigue l’emporte et ne nous lache plus.

Boucq est un véritable maître d’orchestre. Son récit est peaufiné à la perfection. Tout y est bien calculé pour nous surprendre comme il le faut. Il donne du corps au récit, il étoffe les caractères de ses personnages. Il y a les bons mais aussi, les salopards, et là, nous sommes bien servis. Ceux du film The hateful Eight de Quentin Tarantino sont des enfants de choeurs à côté de ceux que nous croisons dans ces pages.
La scène d’introduction de ce tome est des plus impressionnantes. C’est ce qui fait que l’auteur captive notre attention, on devine qu’il nous réserve bien d’autres surprises.

Boucq est un maître du dessin, les pages de cet album sont là pour le prouver. Cet ‘hombre" est fait pour tout dessiner, avec une précision d’orfèvre. Nous avons l’impression que ces pages sont faites pour le grand écran, les paysages sont immenses, on a l’impression d’être opprimé parfois tant il sait rendre certains décors étouffants, proches de la claustrophobie. Il y a aussi les chevauchées, les poursuites, illustrées avec une rare efficacité. N’oublions pas non plus ces scènes qui peuvent choquer ou que l’on n’oubliera pas de sitôt. Il en fallait pour que ce western ne soit pas qu’un western classique.

Avec ce dyptique, Boucq nous a donné une grande claque à deux mois d’intervalles. 160 pages au total d’un western hors normes, grandiose, passionnant, qui donne envie de retrouver le Bouncer et ses amis dans une prochaine aventure. Mais pour cela, il nous faut survivre à la traversée de l’échine du Diable !

 

Par BERTHOLD, le 14 mars 2018

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