BOUDDHA D'AZUR (LE)
Le Bouddha d'Azur

Le jeune Gifford fuit sa famille et les convenances coloniales pour vivre la grande aventure dans l’Himâlaya. Malheureusement son périple semble être arrété net par un accident de la route qui le laisse seul et perdu au milieu des montagnes enneigées. Il va ainsi rencontrer la communauté tibétaine du Chod gompa et se faire rapidement des amis, mais c’est surtout lorsqu’il va croiser le regard de la belle Lhahl que toute cette histoire va réellement prendre un sens pour lui…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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2 avis sur BOUDDHA D’AZUR (LE) #1 – Le Bouddha d’Azur

L’atmosphère himalayenne, forte et impressionnante, le calme du à l’effet enneigé des versants des montagnes, l’éternel mystère suscité par Bouddha, l’ombre d’un Yéti et la confrontation d’un jeune anglais à cet univers envoûtant et immuable, voilà avec quoi Cosey pose le décor d’une nouvelle série à la fois romanesque et réaliste.

Toujours en quête d’idéal, l’auteur continue de nous narrer ses rêves et ses utopies au travers de personnages se montrant tour à tour drôles, mystiques, déistes, savants, sages et de tant d’autres façons encore donnant, entre autre, matière à réflexion.

Le dessin est toujours chaleureux avec des formes accueillantes, simples, laissant beaucoup de place à la pensée et à l’imagination, d’autant qu’il est rehaussé de tons chauds et enveloppants propices à la naissance des sentiments et à la confidence.
Dès qu’on lit une bande dessinée de Cosey, on est tenté de trouver un endroit calme, de prendre tout son temps et de se laisser entraîner dans ces ambiances mystiques et mystérieuses qu’il affectionne tant. Cette fois encore, la recette fonctionne parfaitement et l’auteur ajoute un délicieux attrait avec le très joli visage d’une muse, réincarnation d’une déesse.

Tout est superbe et même si l’histoire ne semble pas très originale, elle est une pierre de plus à l’édifice que construit Cosey à savoir celui de sensibiliser le monde sur l’éternel tibétain.
Sagesse ou folie ?
Peu importe, laissons-lui prendre notre apprentissage en main, il le fait si bien !
Ceci dit, si la conclusion de cette histoire pouvait nous être offerte assez rapidement nous n’en serions que plus inspirés … !
A lire l’esprit serein et confiant. Superbe !

Par MARIE, le 23 novembre 2005

Cette collection "Empreintes" de Dupuis trouve véritablement tout son sens avec cet auteur et sa façon si particulière de raconter des histoires. En effet, le style de Cosey, son dessin, ses mots, ces atmosphères n’appartiennent qu’à lui et cette façon de nous envouter, de nous emmener sur les pentes neigeuses de ces montagnes ne se trouvent que chez cet auteur au rythme si délicat, si empreint d’une telle spiritualité que la lecture d’un de ses albums est une expérience extraordinaire !
Ce "Bouddha d’Azur" se glisse sur les mêmes pistes que "A la recherche de Peter Pan" ou même de certain Jonathan, un jeune européen qui découvre la vie et la spiritualité au contact de la nature et des habitants de ses régions perdues. Le discours de Cosey n’est donc pas forcément nouveau mais qu’importe, le plus important c’est le regard que porte Gifford sur ce pays, sur les mystères de la nuit et surtout sa façon de découvrir l’amour. Et c’est à ce niveau là que l’on retrouve la touche Cosey, cette incroyable générosité, cette ouverture vers l’autre.
Son dessin est tout aussi séduisant, du moins pour le fan que je suis, c’est vrai aussi que c’est assez figé mais cette façon de lier stylisation et épuration ne cesse de m’épater. Cela fonctionne superbement bien et avec un minimum de trait il réussit à durcir le rocher et velouter la neige.
Une histoire en deux parties qui signe le grand retour d’un auteur hors du commun qui continue sa route en marge des grosses productions habituelles.
Merci monsieur Cosey !

Par FredGri, le 9 octobre 2005

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