BOUCLIER HUMAIN
Dommages collatéraux

La deuxième guerre du Golfe, a commencé Le 20 mars 2003. C’est précisément à 5h35 ce jour là, que les premières bombes américaines sont tombées sur Bagdad.
Amara, bouclier humain, est plongée dans la terreur des évènements, baloté par le gouvernement entre les hopitaux et les abris.
C’est en se portant « bouclier humain » à la centrale électrique de Bagdad, qu’elle a décidé de mener sa propre guerre. Mais les sentiments sont difficiles et compliqués : bien souvent tentée de retrouver sa famille en France ou de continuer le combat, c’est avec frayeur et crainte qu’elle continue son témoignage.

Par aub, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BOUCLIER HUMAIN #2 – Dommages collatéraux

Cette BD très engagée politiquement est tirée d’une histoire vraie. Le témoignage de Amara Sellali est un témoignage poignat et extrèmement engagé, ce qui fait d’ailleur la force principal de ce récit et donc de cette BD.
Nouvelle façon de nous montrer cette guerre, nouvelle manière de nous raconter les évènements, nouvelles impressions ressenties lors de la lecture, le témoignage de Amara est poignant.
La narration semble parfois un peu saccadée, mais elle reflète en fait exactement ce que nous pouvons voir comme reportage télévisuel, avec des images chocs, des reportages rapide, sautant parfois du coq à l’âne, tout ça pour nous montrer rapidement tout ce que le journaliste aura pu voir dans sa journée.
Ici nous vivons avec Amara, les évènements qui sillonent sa vie à Bagdad, ses sentiments d’impuissance et de force à la fois lorsqu’elle se retrouve dans la centrale électrique, dans un abris alors que dehors les bombes tombent toujours de plus belle.
Voici une BD qui ne peut vous laisser indifférent; Vous êtes littéralement dans cette guerre, et comme pour le premier tome, la difficulté du sujet nous laisse espérer un monde de paix… prochainement?

Par AUB, le 25 juin 2005

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