BOSTON POLICE
Dossier 1 : l'affaire Pradi

A trois jours de Noël, la ville de Boston connaît un regain de tension. En effet, lors d’une tournée de la Pradi Funds, un de ses fourgons blindés disparaît sans laisser de traces. A peine l’enquête a-t-elle démarrée, pilotée par le Capitaine O’Brady et son équipe, qu’un deuxième camion de la même société subit également le même sort. Tout porte à croire que ces disparitions sont l’objet d’un commando organisé, équipé de matériel high-tech. Quel est-il exactement et pourquoi tant de précaution de la part des kidnappeurs vis-à-vis des employés de la Pradi ? Qu’est-ce que ces détournements cachent exactement et qui semblent réellement préoccuper le PDG Pradi ?

 

Par phibes, le 20 juillet 2010

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Notre avis sur BOSTON POLICE #1 – Dossier 1 : l’affaire Pradi

Avec Boston Police, les éditions Clair de Lune lancent une nouvelle saga dans la plus pure tradition des enquêtes policières dont l’action se passe, comme son nom l’indique, dans la capitale du Massachusetts.

De facture très honnête, cette première enquête nous entraîne dans le monde plutôt cloisonné des transporteurs de fonds au sein duquel une affaire de détournement de camion blindé va se déclarer. Force est de constater que le duo de scénaristes "novices" constitué pour l’occasion par le canadien Pascal Boisgibault, et Frédéric Marniquet (spécialisé dans le dessin auquel on doit entre autres Les Démons des Carpathes, Les Mystères de Whitechapel, Les aventures de Jack Bishop…), s’en sort pas trop mal.

L’affaire contée, très moderne, n’est certes pas des plus originales mais reste fort bien amenée. L’intrigue est agréable avec une bonne dose d’action, d’héroïsme et un suspense pas forcément torride mais bien prenant et offre un déroulement qui génère quelques surprises sur la réelle identité des "dérouteurs" de fourgons blindés et leurs réelles intentions.

Inévitablement, cet épisode est celui qui présente le personnage central de la future série à savoir le Capitaine d’origine irlandaise O’Brady. Véritable clin d’œil à l’inspecteur Harry (Clint Eatswood) par son arme de prédilection, le magnum 44, il se révèle d’une intégrité totale et s’est faire preuve de sacrifice personnel. De même, il est entouré par une équipe tip-top qui l’assiste dans ses nombreuses pérégrinations qu’il n’hésitera pas à faire en utilisant sa belle voiture de sport.

Au niveau du dessin, Olivier Jolivet fait fort pour, semble-t-il, une première. Son travail graphique est d’une grande finesse. On perçoit aisément que pour les besoins du "petit" format de l’album, ses planches ont été réduites. Toutefois, ce procédé ne nuit pas à la lisibilité de son œuvre qui présente un intérêt certain. La rigueur artistique qu’il s’impose issue d’un travail informatique bien mené, dévoile une volonté de restitution quasi photographique des extérieurs de Boston et de ses nombreux personnages.

Un premier dossier, qui fait l’objet en parallèle d’une édition limitée de 96 pages incluant la version en couleur et en noir & blanc, distrayant et bien entreprenant que les amateurs d’histoires policières prendront plaisir à parcourir.

 

Par Phibes, le 20 juillet 2010

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