Bosch

Au quinzième siècle le jeune Jérôme Bosch est hanté par des visions démoniaques qu’il réussit à contenir par le biais de la peinture. Une peinture ou il s’avère vitre très doué, au point ou on lui propose même une exposition à Anvers, malgré son jeune âge. Mais il lui faut absolument trouver un fixatif qui lui permettra de contenir les démons qui veulent s’échapper de son dernier tableau…
En parallèle, en 2016, Mathilde est une jeune scientifique qui a pour projet de restaurer le panneau central du "jugement dernier" de Bosch ! Elle découvre qu’une mystérieuse substance a été intégrée à la couche de vernis qui recouvre le tableau. Après avoir réussi à ôter le vernis les démons ont soudain disparus, ne laissant que le décor !!!

Par fredgri, le 28 octobre 2015

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Notre avis sur Bosch

Jheronimus van Aken, dit Jérôme Bosch ou Jheronimus Bosch, est un peintre néerlandais extrêmement connu pour ses œuvres allégoriques présentant des scènes de démons aux multiples détails. Dans cet album, Griffo s’attarde donc sur le côté mystique d’une de ses œuvres les plus connues, "Le jugement dernier". Jérôme Bosch y apparait comme un jeune peintre habité par des visions, qui se donne comme objectif de les contenir dans ses tableaux avec l’aide d’un fixatif magique !

L’histoire mêle donc fantastique et histoire de l’Art, dans un récit mine de rien très rythmé. Le mélange entre passé et présent est très habilement amené car progressivement on découvre le jeune peintre qui part rencontrer le magicien, qui veut absolument appliquer son vernis avant que l’on vienne chercher son tableau pour y être exposé à Anvers, mais évidemment ça se précipite. En même temps on suit la jeune scientifique qui découvre le rôle de cet étrange vernis… !
Alors en effet, on n’en apprend pas forcément beaucoup sur le peintre lui même (si ce n’est par le biais du dossier en fin de volume, très documenté et particulièrement clair et informatif, une lecture très intéressante !), mais cet angle d’approche a au moins le mérite de présenter le travail de Bosch sous un angle nettement moins intellectualisant que d’habitude. On est dans de la vulgarisation ludique qui ouvre l’œuvre sur une lecture plus légère, mais très respectueuse du travail de l’artiste !

J’ai bien aimé cette lecture qui ne propose pas de donner toutes les pistes, mais qui se lit comme un bon album fantasy arty, sympathique et cultivé !

Mais ce qui m’a réellement beaucoup plu c’est le dessin toujours très inspiré de Griffo et les couleurs magnifiques de Florent Daniel qui habitent littéralement chaque case ! C’est très beau, avec une vrai texture et des ambiances colorées absolument sublimes !
Un très bel album !

Donc vous n’allez peut-être pas devenir un spécialiste de Bosch après avoir fini cet album, néanmoins je peux vous assurer que vous aurez passé un bon moment !

Par FredGri, le 28 octobre 2015

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