Bonjour tristesse

Cécile a 17 ans, elle passe ses vacances d’été avec son père Raymond et sa jeune maîtresse. Mais il reçoivent la visite d’une amie, Anne qui a des vues sur lui. Doucement la tranquillité de ce séjour au bord de la mer est rompu, Cécile compte bien se débarrasser de cette femme qui l’ennuie… Toute à ses caprices elle tisse sa toile…

Par fredgri, le 23 mai 2018

Notre avis sur Bonjour tristesse

Sorti en 1954, le chef d’œuvre de Françoise Sagan, "Bonjour tristesse", a depuis été adapté au cinéma par Preminger, à la télé, à la radio et maintenant en bande dessinée.

Nous y rencontrons la jeune Cecile, ado qui vient de rater son bac et qui compte bien profiter de la présence de son père, avec cette jeune maîtresse qu’elle apprécie. L’ambiance est nonchalante, ponctuée de bons mots, de cynisme et d’ironie. On découvre très vite les tensions qui se tissent, les relations qui se compliquent entre les uns et les autres et sans que les choses ne soient dites directement…
On devine que le scénario n’a gardé qu’une partie des émotions exprimées dans le livre original, toutefois, on capte très vite les non dits, les liens entre Anne et Cécile, ou avec Raymond, on comprend très vite que tout est bien plus complexe qu’il n’y parait… Néanmoins, le récit peine à sortir de ce jeu entre tout ces personnages, avec ces allusions, ces petits piques lancés innocemment ! On se laisse entraîner, lentement, dans une série de réparties cinglantes qui donne tout le relief à cette histoire intimiste.

Du coup, on lit cet album un peu sur le même rythme, lentement, en s’étirant de temps à autre. On arrive à la fin sans trop s’en être rendu compte et on passe à la suite…
Il faut dire que graphiquement, c’est un peu la même chose. Un dessin assez froid, presque inexpressif ou tout se déroule sur le même ton…

J’aurais envie de m’enthousiasmer, car au final, le texte reste très intéressant et intriguant, mais je trouve au final que cela manque quelque peu d’âme, de vibration…

Par FredGri, le 23 mai 2018

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