BOLCHOI ARENA
La somnambule

 
Dans la vraie vie, Marje est clouée dans un lit d’hôpital et son état alarmant cause bien des tracas à tous ses proches. Mais dans le Bolchoi où elle est restée coincée suite à un bug, elle déborde d’une énergie qui la pousse à faire toujours plus, à prendre des initiatives toutes plus insensées les unes que les autres. Au risque que ça soit irréversible : que son personnage réel soit in fine "tué" par les inconscientes folies de son énergique avatar…
 

Par sylvestre, le 29 février 2020

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Notre avis sur BOLCHOI ARENA #2 – La somnambule

 
Marje est dans le coma quand son avatar Marjom est, lui, hautement actif. C’est donc logiquement que l’action, dans ce deuxième album, se passe principalement dans le Bolchoi. Cela dit, on nous montre que la communication entre les deux univers est possible et, ainsi, tel un esprit, le spectre de Marje a la possibilité de "rendre des visites" à ses interlocuteurs dans la vie réelle ; où elle se voit donc elle-même comme si elle regardait quelqu’un d’autre !

Marje est trop vite devenue très addict au Bolchoi et le bug qui l’y a coincée, combiné aux imprudences qu’elle peut y commettre, voit sa vie virtuelle prendre le pas sur sa vie réelle. Dans un univers où tout est possible et où mourir ne se peut pas, "Marjom" a des ambitions, des envies, et un dynamisme tel qu’elle va toujours au bout de ses idées, aussi folles ou dangereuses soient-elles.

Avec cette série, le scénariste Boulet nous parle des addictions aux jeux, de la perte de repères, de la perte de notion de l’importance de certaines choses par rapport à d’autres. Mais sans se faire moralisateur. Non. Mais en nous plongeant dans un univers fascinant que Léopold Aseyn met en images de manière mangaïsante, ce qui colle bien au propos et floute un peu plus encore la frontière entre réel et virtuel.
 

Par Sylvestre, le 29 février 2020

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