BOKURANO
(Notre Enjeu)

 
Il ne reste plus, parmi les enfants pilotes de Zearth, que Jun Ichiro à n’avoir pas déjà pris les commandes. Et ce qui devait arriver est arrivé : il a dû s’y coller. Seulement, une fois en place, il était comme tétanisé, tiraillé entre sa peur et sa mission ; conseillé par le sarcastique Monsieur Truckifouette, aussi, bien évidemment…

Quand le combat a commencé, Jun Ichiro ne s’est pas montré vaillant et Zearth n’a pas eu le dessus. Puis il s’est repris et a renversé la vapeur, mais le pilote adverse a eu une occasion de s’échapper qu’il n’a pas laissé passer. Entre ses réflexions et les contraintes de la règle du jeu le poussant à retrouver l’autre pilote, Jun Ichiro a fini par opter pour une stratégie radicale…
 

Par sylvestre, le 30 septembre 2011

Publicité

Notre avis sur BOKURANO #11 – (Notre Enjeu)

 
Ce volume 11 de Bokurano est l’ultime tome d’une saga manga SF bien particulière sur laquelle auront plané tout du long un mystère et une ambiance qu’on ne trouve quasiment nulle part ailleurs. Ce titre, au fil des tomes, aura en effet été vraiment original, nous soumettant à un stress évolutif : nous mettant mal à l’aise en nous confrontant à une "horreur propre" sans qu’on ne puisse rien y faire, ni sans savoir jusqu’où l’auteur allait bien pouvoir nous emmener.

Le fait que des enfants aient sous nos yeux une mission destructrice mais qu’ils l’assument comme une mission de sauvetage, le fait que des adultes soient à leurs côtés et que ces adultes survivent alors que les héros enfants savent eux qu’ils vont mourir, tout dans ce scénario fait frémir ; même si la notion de mondes parallèles s’en mêle et même si, sur un autre plan, on sait qu’on est dans de la (science-) fiction.

Avec un joli trait fin et rendu froid par le contexte du récit, le mangaka Mohiro Kitoh aura signé avec Bokurano une œuvre oppressante en même temps qu’elle est très esthétique. Il nous aura déstabilisés (parfois au point de nous faire perdre un peu le nord), prouvant que du papier, des crayons et des idées peuvent avoir prise sur le rythme cardiaque du lecteur qui, une fois la lecture terminée, aura l’impression d’avoir vécu quelque chose de vraiment différent !
 

Par Sylvestre, le 30 septembre 2011

Publicité