BODEGAS
Rioja - deuxième partie

Après avoir identifié Jorge Cruz, celui qui se cache derrière l’énigmatique vin estampillé El Ausente reconnu par ses exceptionnelles qualités gustatives, la jeune journaliste Géraldine Leroy travaillant à la revue Vintage a pu obtenir un rendez-vous avec ce dernier pour une interview. Malheureusement, la rencontre se voit écourtée par un coup de téléphone intempestif qui oblige l’interviewé à partir. Frustrée et n’ayant plus aucune nouvelle depuis deux mois, la belle rousse ne se laisse pas abattre pour autant et, après avoir tenté d’obtenir quelque réconfort de la part de sa mère et de son beau-père, décide de relancer son enquête journalistique. Elle prend contact avec le régisseur de la propriété Cruz à Rioja et tente d’obtenir les coordonnées de celui-ci. Mais l’homme a des consignes pour ne rien divulguer. A force de persuasion, la journaliste obtient tout de même la possibilité de participer aux vendanges et entrevoit enfin la possibilité de percer à jour le mystère d’El Ausente. Pour cela, il faut qu’elle recroise Jorge Cruz et là, ce n’est pas gagné !

Par phibes, le 9 février 2015

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Notre avis sur BODEGAS #2 – Rioja – deuxième partie

A l’issue d’une enquête journalistique à la limite de la légalité sur le fameux vin primé El Ausente, la reportrice Géraldine Leroy était arrivée à ces fins d’une part, en identifiant le responsable de ce breuvage hors pair, Jorge Cruz, et d’autre part, en cherchant à le rencontrer. A ce titre, la fin du premier tome nous abandonnait dans le face-à-face Cruz/Leroy et augurait inévitablement la levée imminente du secret qui entourait ce sublime vin. Or, avec ce second volet, le secret se voit remis à un peu plus tard, à la faveur d’une pirouette scénaristique, dont Eric Corbeyran a la maîtrise.

De fait, nous retrouvons la pugnace journaliste qui, suite à un évènement de dernière minute, doit repartir à la conquête de son sujet et de celui qui doit l’alimenter. Aussi, cet opus fait la part belle à la belle rouquine qui va encore faire des pieds et des mains pour arriver à ses fins. Eric Corbeyran nous en dresse le parcours, un parcours volontaire et impétueux qui permet de croiser à nouveau des personnages charismatiques comme le sympathique régisseur du domaine, le taiseux Jorge ou encore la belle Sara Valle.

Il n’en demeure pas moins que ce deuxième épisode, fluide dans son déroulement, permet de faire aboutir une quête passionnée en l’agrémentant efficacement d’une petite dose de suspense (Géraldine va-t-elle arrivée à ses fins ? Quelles sont les intentions réelle de Nuria ?…) et d’un mystère qui, sans atteindre un degré de surprise saisissant, porte bien l’histoire et la rend émotionnellement attirante.

La partie graphique poursuivie par Francisco Ruizge reste dans les mêmes dispositions que précédemment. Ce dernier conserve ce trait proportionnel dynamique aux effets bien soupesés dont il a le secret et qui porte avec bienveillance les tergiversations de la belle journaliste. Décors et personnages se suffisent à eux-mêmes, le message étant on ne peut plus clair.

Une fin d’histoire tout ce qu’il y a de plus agréable à lire, conjuguant mystère et passion du vin, à l’instar des sagas Châteaux Bordeaux, In vino véritas, Le sang de la vigne…

Par Phibes, le 9 février 2015

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