Bocetos

L’ouvrage Bocetos est la version espagnole du titre que les francophones connaissent sous le nom Esquisses. C’est un recueil de croquis réalisés sur papier blanc ou sur papier quadrillé, au crayon, avec parfois quelques couleurs, ou à l’encre. On le sait, Paolo Serpieri aime dessiner les femmes nues et il le fait très bien. Elles sont donc nombreuses à attendre de faire briller vos yeux dans ce superbe ouvrage !
 

Par sylvestre, le 1 août 2009

Notre avis sur Bocetos

Puisque c’est aux éditions espagnoles Norma Editorial qu’est paru cet ouvrage, pas étonnant que les quelques textes qu’on y trouve soient rédigés dans la langue de Don Quichotte. Mais il est à noter qu’au moins autant de lignes sont à lire… en italien ! Normal, puisqu’elles figurent à même les croquis de l’artiste, Paolo Serpieri, lui-même Italien. Cela dit, que cela ne vous arrête pas dans votre désir d’achat si vous dégottez ce livre : vous comprenez bien que si la signification de ces quelques textes vous échappe, le plaisir de regarder les illustrations comblera largement cette frustration !

Bocetos est divisé en quatre parties principales. La première, intitulée "Druuna… et les autres", montre bien des jolies femmes en tenue d’Eve.

La seconde a pour thème les Indiens Lakota. Si on y voit quelques femmes nues, on y voit aussi des chefs indiens et des chevaux. Tous dessinés avec cette manière qu’a l’auteur de créer les volumes avec ses coups de crayon savamment donnés. Un poème Lakota vient enrichir ce chapitre.

La troisième partie intitulée "Comics" laisse pas mal la place à des personnages fantastiques ou de science-fiction.

La quatrième enfin revient sur le thème des femmes et propose même dans ses dernières pages quelques scènes pornographiques. A côté de certaines, les notes de Serpieri se résumeraient presque à la transcription en lettres de râles de plaisir : il faut dire que le maestro sait se représenter lui-même dans ses créations, alors imaginez le tableau lorsqu’il est en charmante compagnie !

Un vrai plaisir pour les yeux. Le tout sur 70 pages. De l’art, j’adore !
 

Par Sylvestre, le 1 août 2009

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