Born to be dead !

Bobby Zombie fait sa rentrée à l’école, une rentrée évidemment très remarquée par ses pairs. En effet, considérant sa nature de mort-vivant, il va de soi que son état déliquescent et son odeur très musquée ne lui apportent pas que des avantages vis-à-vis de son entourage. Les copains sont durs à trouver comme d’ailleurs les copines telles la petite Cindy pour laquelle il en pince un max. Malgré tout, Bobby va tenter sa chance et par ce biais, va essayer de tirer le meilleur avantage de sa condition. Mais c’est sans savoir que dans l’ombre, le sinistre père de Cindy a décidé de s’occuper de son cas qui pourrait lui permettre, moyennant quelques expériences, de gagner la reconnaissance du monde scientifique.

 

Par phibes, le 3 août 2012

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Notre avis sur Born to be dead !

Les récentes éditions Physalys mettent à l’honneur, en ce mois de juin, les aventures rocambolesques d’un petit personnage créé par Loran, un jeune auteur qui a atterri depuis peu sur la planète grouillante de la bande dessinée. Bobby est le nom de ce petit personnage récurrent de ce one-shot, qui a la particularité d’être un zombie, un être en décomposition à contre-courant des mort-vivants que l’on a l’habitude de voir et qui n’a pas forcément pour vocation première de grignoter son prochain puisque doté de sentiments.

Promis à de nombreuses circonvolutions malodorantes et dégoulinantes, Bobby nous entraîne dans son quotidien d’écolier peu monotone. Que ce soit en classe, à la récréation, à la cantine, lors des sorties plein-air ou encore à l’anniversaire de Cindy, ce dernier se voit passer sous les feux de la rampe, dans des situations purement ubuesques et délibérément cradingues. En effet, Loran, qui ne se prend pas au sérieux, a souhaité s’amuser avec son Bobby, sans mauvaise intention au demeurant, lui faisant subir, de par son état, moult péripéties et railleries, et le rendant, de fait, des plus sympathiques.

Dans un découpage très rigide de 6 vignettes par planches, l’artiste gère assez habilement son récit de telle manière qu’une chute soit offerte à chaque page et que la trame se poursuive jusqu’au final. Les gags sont à « proprement » parler sarcastiques de par leurs effluves volontairement crottés et génèrent, au fil de l’intrigue zombiesque mise en place, quelques bons sourires ou grincements de dents approbateurs.

La partie graphique bénéficie d’une fraîcheur artistique adéquate. D’un geste à main levée assez simpliste, Loran parvient à nous intéresser à son univers bigarré, plein de fantaisie puérile, de séquences putréfiantes et même de vomis facile. Ses personnages sont rigolos, bien sympa dans leurs attitudes, leurs expressions, bénéficiant ainsi d’une aura caractéristique que les plus jeunes lecteurs apprécieront sans contestation.

Un bon petit moment de dérision qui ravira les amateurs de tribulations liquéfiantes.

 

Par Phibes, le 3 août 2012

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