BOB MORANE
La panthère des hauts plateaux

Alors qu’il se trouve dans une période creuse, Bob Morane est sollicité par Renée de Saint-Cyr, une jeune femme dont la sœur jumelle Patricia, journaliste au Saturday News, a disparu. Laissant pour seul indice le nom d’une personne à contacter, en l’occurrence Cooper, l’aventurier se lance dans les investigations pour remonter jusqu’à celle-ci et qui vont l’amener jusqu’aux hauts plateaux du Nord Vietnam, territoires sur lesquels la terrible panthère se livre à des trafics pour le moins illicites. Assisté de l’ancien officier russe Sergeï Sergin, Bob Morane va au devant d’un danger fomenté par un triste individu qu’il ne connaît que trop.

 

Par phibes, le 21 novembre 2010

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Notre avis sur BOB MORANE #39 – La panthère des hauts plateaux

L’ennui est un sentiment que Bob Morane n’a pas l’occasion de vivre bien longtemps car, à peine a-t-il fini une aventure qu’une autre se profile à l’horizon. Tant mieux pour ce dernier et pour également le lecteur qui suit avidement ses pérégrinations. Toujours est-il que le mercenaire est en partance pour le Nord Vietnam afin de sauver des griffes d’une bête féroce féminine, une pauvre petite journaliste.

Cet épisode se veut dans la veine aventureuse des précédents opus et engage le personnage cher à Henri Vernes dans un affrontement inévitable contre un adversaire qui en cache un autre. La narration est rapide, Bob Morane changeant de territoires aussi rapidement que le lecteur de vignettes. Bill Ballantine a été mis au repos forcé de telle manière qu’il est remplacé par un autre individu, lui aussi tout en muscles et en force de frappe, en l’occurrence l’ancien militaire russe Sergin.

Bien que le concept soit réellement usité et manque de fait d’originalité probante, les investigations du mercenaire sont assez agréables à suivre. L’action a sa place et les rencontres qui s’échelonnent tout au long du périple réservent quelques bons moments, agrémentés d’une touche féminine obligatoire et de retrouvailles avec des adversaires récurrents.

D’un épisode à l’autre, le dessin de Coria reste cohérent, grâce un rendu réaliste et classique de grand niveau. Les paysages sont toujours bien soignés, emplis d’un détail qui conforte parfaitement l’identité des territoires concernés. Les protagonistes sont également expressifs, à l’effigie remarquablement travaillée (surtout les portraits et les femmes).

Un épisode dans la mouvance générale de la série, au coup de griffe un peu moins acéré que d’habitude.

 

Par Phibes, le 21 novembre 2010

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