BOB MORANE
La guerre du Pacifique n'aura pas lieu - T2

Bob Morane, Bill Ballantine et Sophia Paramount ont été projetés dans le passé en 1937 par le Colonel Graigh de la patrouille du temps pour aider celui-ci à éviter que la guerre du pacifique n’ait lieu.
Pour ce faire, les trois agents sont chargés d’éliminer un japonais se nommant Ninjo.
Malheureusement, la transportation de Bill est approximative et le projette par erreur à Shanghai en 1932 où il est séquestré par Monsieur Du, le roi de la pègre, complice de Madame Ma, la reine des immondices.
Bob et Sophie vont alors tenter de le récupérer appuyé par China Jack, ami des deux mafieux, conditionné pour l’occasion et poursuivre leur action pour empêcher le conflit naissant.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BOB MORANE #43 – La guerre du Pacifique n’aura pas lieu – T2

A plusieurs reprises dans cette longue série, Bob Morane, agent secret se transforme en agent temporel au contact de la patrouille du temps et plus précisément du Colonel Graigh.
Le récit bascule alors dans la science fiction et permet d’aborder des sujets variés hors de notre temps, passés où à venir.

Présentement, il a pour base un fait bien réel qui est la guerre du Pacifique engagée suite à l’invasion de la partie orientale de la Chine par l’armée impériale japonaise en 1937.
L’inépuisable Henri Vernes clôt avec un certain brio l’histoire entamée dans le tome précédent (n° 42) dont le titre évocateur peut nous laisser perplexe. Encadrée par des dates et faits historiques bien précis, celui-ci a concocté une fiction dans laquelle son personnage fétiche, fidèle à ses convictions, se doit de remplir une mission essentielle et impossible pour prévenir un désastre et assurer un meilleur avenir à l’humanité.
Le scénario est bien construit. Malgré tout, on pourra regretter certaines transitions un peu brutes qui peuvent altérer légèrement le cours du récit.

Côté graphisme, on notera que Coria, qui a dû faire des recherches photographiques conséquentes sur les évènements, nous produit un travail à la hauteur de son talent et de nos espérances. Le trait est net, précis et reflète une bonne assurance dans l’art de reproduire scrupuleusement des édifices, avions, voitures et personnages.

Le résultat est agréable et a l’avantage de nous rappeler, hormis la fiction, certains faits douloureux de notre passé.
 

Par Phibes, le 17 mai 2007

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