BOB MORANE
Une rose pour l'Ombre jaune

Le colonel Graigh de la patrouille du temps apprend à Bob Morane que leur éternel ennemi Ming alias l’Ombre Jaune est réapparu en l’an 3323 pour récupérer une rose spéciale habitée par le strenght, un être galactique qui a le pouvoir de décupler sa puissance. Toutefois, cette fleur a été détournée par une tierce personne qui l’a matérialisée en 1317 en Avignon. Ming s’est transporté à cette époque et il n’y a que les deux agents extraordinaires qui puissent empêcher Ming d’atteindre son but ; surtout que Sophia Paramount, la journaliste, a déjà accepté la mission et se trouve déjà sur les lieux à ladite époque.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BOB MORANE #15 – Une rose pour l’Ombre jaune

Tout commence comme dans un conte de fée où une belle et gentille princesse fait languir son prince charmant en lui proposant un marché bien cruel, celui de quérir une rose qui ne fane pas, une rose enchantée. Toutefois, le style diffère dès la 4ème page. De la romance, nous plongeons en plein fantastique.

Mais quel peut-être le lien entre cette singulière demande exprimée en 1317 en Avignon par Isabeau de Rocamadour et les deux personnages de notre temps que nous connaissons bien. C’est la rose en question qui va être dérobée par un sorcier extra-terrestre du nom de Zan-Hédrin sévissant dans ce siècle à la suite d’un bannissement de sa planète d’origine. Son geste insensé va donner l’occasion à Ming de la recouvrer à moins que Bob et Bill n’interviennent à temps.

Cet épisode est un véritable voyage dans le temps qui nous permet de voir évoluer nos deux voire trois agents hors de leur continuum habituel. Dans l’Avignon du 14ème siècle, Henri Vernes prend un réel plaisir à faire croiser bon nombre de personnages qui n’appartiennent pas à ces lieux : la rose habitée, Zan Hédrin, Ming et les Whamps, Bob, Bill et Sophia. Il en vient même à délirer sur une poursuite risible entre Ming, terrible mongol assoiffé de puissance, et la frêle rose qui sautille sur ses racines tel un kangourou.

Sur un scénario où l’action n’a pas été négligée, Coria fait brillamment étalage de son savoir-faire. Les paysages sont merveilleux, les décors sont détaillés à souhait et les personnages criant de vérité. Tous les ingrédients sont assurés pour passer une agréable lecture.

Par Phibes, le 17 juin 2007

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