Bluebells Wood

William est un artiste peintre, solitaire. Depuis la mort de son épouse, il tente de se reconstruire. Il s’est isolé dans une maison en bord de mer et ne reçoit comme seules visites que celles de Victor son agent et ami de toujours, et Rosalie une pulpeuse modèle.
Un jour, alors qu’il pêche paisiblement, tout en peignant dans sa barque, William rencontre une sirêne…

Par aub, le 12 février 2018

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur Bluebells Wood

Dans ce nouvel album, Guillaume Sorel fleurte encore avec la mort, la folie et l’amour.

C’est sur un tapis de Jacinthe que débute cette histoire. Dans Bluebells Wood (la forêt des jacynthes), la nature y est belle et rayonnante, elle apporte la vie et la mort. Très vite, on se plonge dans les thèmes de cette histoire: la douleur de la mort et le vide qu’elle laisse.

William, le personnage principal, artiste malade et malheureux, ne vit que d’illusions, de rêves et de souvenirs. A la limite de l’aliénation, il vit retranché du monde pour tenter de l’aimer à nouveau. Mal lui en a pris de s’isoler ainsi, la folie ne fait que le guetter, l’approcher, l’emporter.

Guillaume Sorel, grâce à son talent et son inimitable coup de pinceau, nous dévoile une histoire magistrale ou chaque case embellie la précédente. Son coup de crayon, vif et dynamique, rythme chaque planche. Les illustrations en mer sont d’une pure merveille et dévoilent encore un peu plus la virtuosité de cet auteur. Son travail en couleur directe ne fait que sublimer les planches et rend l’imaginaire cohérent.

J’ai toujours été admiratif de son travail, chaque case se rapprochant d’un tableau, chaque planche d’une fresque, chaque album d’un musée. Oui j’en fais certainement un peu trop, mais je suis vraiment subjugué par cet auteur et son talent, alors un peu de trop ne fait pas de mal.

Un album, vous l’aurez compris, à mes yeux très réussi de par la force de son histoire et la qualité graphique des illustrations.
A ne pas manquer, que vous connaissiez ou non cet auteur.

Par AUB, le 12 février 2018

Publicité