BLUE PERIOD
Volume 1

Tout semble réussir à Yatora. Au lycée, il a toujours d’excellentes notes. Mais cela ne l’empêche pas de passer de bons moments avec sa bande de potes. Ils sont un peu vus comme des rebelles et nul ne songe à les ennuyer. Pourtant, au fond de lui, le jeune homme se cherche. Avoir de bonnes notes, c’est bien, mais pour quoi faire ? Et dans quelle université aller ensuite ?

Sa vie va basculer lorsqu’il découvre la toile peinte par une élève du club d’arts plastiques, puis lorsqu’il doit lui-même peindre un paysage à la demande du professeur. Quelque chose de particulier passe en lui, des émotions qu’ils n’a jamais vécues jusqu’à présent.

Par legoffe, le 13 décembre 2020

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Notre avis sur BLUE PERIOD #1 – Volume 1

Pika s’apprête à éditer en France une série remarquée au Japon. Blue Period a, en effet, obtenu le Prix Manga Taisho et le Prix Kodansha du meilleur manga cette année ! Voilà qui est alléchant !

Huit volumes sont déjà parus là-bas et Pika annonce qu’un tome sortira tous les deux mois dans l’Hexagone, à partir du 20 janvier prochain.

Ayant pu lire le premier volume en avant-première, je peux vous assurer que cette BD est, effectivement, très prometteuse.
D’abord, elle nous entraîne dans le monde de l’art, avec ses codes, ses techniques, les manières de tenter une grande école des beaux-arts… Mais, surtout, l’immersion qui sait mêler passages didactiques et scènes dynamiques, voire parfois oniriques (lorsque l’auteure image la façon dont Yatora « ressent » l’environnement qu’il peint).

Tsubasa Yamaguchi a d’ailleurs bien travaillé ses personnages. Yatora, notamment, est intéressant car il illustre tous les questionnements des jeunes de son âge. Il « partage » aussi bien ses émotions lorsqu’il peint ou lorsqu’il se compare à d’autres élèves, avec un bon état d’esprit soit-dit en passant. Cette construction artistique est décrite de manière assez enrichissante.

Les planches sont aussi réussies. Le trait est soigné et moderne, avec une vraie recherche du détail et de la qualité. L’auteure a dû se donner bien du mal pour retranscrire les toiles de peintures au fil des pages.

Grâce à ce manga, nous voyons l’art sous un regard nouveau. Il corrige notamment ces préjugés sur le talent, l’inné et l’acquis, dont on affuble la plupart du temps les artistes. Les heures passées aux côtés de Yatora rappellent qu’il faut, avant tout, beaucoup travailler pour aboutir à une belle oeuvre.

Par Legoffe, le 13 décembre 2020

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