BLUE PERIOD
Volume 9

Le festival culturel de Geidai approche mais la chaleur, puis les intempéries, ont mis à mal le mikoshi que doivent fabriquer Yatora et plusieurs de ses camarades. Le désespoir les gagne. Heureusement, des étudiants chargés d’autres missions viennent à la rescousse.

Par legoffe, le 8 juin 2022

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Notre avis sur BLUE PERIOD #9 – Volume 9

Le manga s’ouvre sur les préparatifs du festival, puis sur l’événement lui-même. Un moment convivial, plein d’amitié, qui est aussi l’occasion de découvrir ce système très japonais.

Mais le livre ne s’attarde pas longtemps sur la fête. Les vacances arrivent. Une trêve pour Yatora, qui ne peint quasiment plus. Pour autant, la pause n’est pas culturelle puisque l’auteur en profite pour évoquer avec passion et admiration le travail du « peintre des peintres », Velazquez, lors d’une visite en musée. Un interlude instructif, qui permet d’évoquer ce qu’est l’originalité artistique selon l’époque à laquelle on se trouve.

Retour, ensuite, à l’université avec de nouveaux profs et de nouvelles techniques à apprendre à travers des fresques et des mosaïques. Ce n’est pas inintéressant, même si j’ai été surpris par l’erreur de l’auteur, qui annonce que les fresques les plus anciennes de l’Humanité se trouvent à Lascaux, ce qui est faux.

Mais la valeur de l’épisode est plutôt à chercher dans les rapports humains que développe Tsubasa Yamaguchi. Il sait décrire avec subtilité les émotions et les questionnements de ses personnages. La relation étrange entre Yatora et Yotasuke prend d’ailleurs une tournure intrigante qui devrait apporter beaucoup au prochain épisode, qu’on attend avec intérêt.

Par Legoffe, le 8 juin 2022

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