BLESSURES NOCTURNES
Tome 5

Cheng est un jeune homme déboussolé. Sa mère, ne supportant plus son mari alcoolique et violent, les a quittés tous les deux, partant de Taiwan pour le Japon. Aujourd’hui, elle a refait sa vie, mais, rongée par le remord, elle parvient à convaincre son fils de venir s’installer avec elle et son nouveau mari.

C’est ainsi que Cheng se retrouve dans les cours de M. Mizutani. Un passage obligé pour se faire naturaliser et éviter le service militaire. Mais il n’est guère attentif et préfère les bagarres dans la rue, le seul moyen qu’il ait trouvé pour se défouler et évacuer sa haine. C’est ainsi qu’il se fait remarquer par un yakusa qui l’embarque dans une de ses combines. Le jeune homme déserte les cours et sa famille. Il finit par s’apercevoir de son erreur, aidé en cela par Mizutani. Mais son pacte avec les yakusas risque de lui coûter cher.

Par legoffe, le 13 avril 2010

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Notre avis sur BLESSURES NOCTURNES #5 – Tome 5

Comme dans les précédents volumes, Osamu Mizutani raconte plusieurs histoires inspirées de son expérience de professeur. Elles mettent en scène des adolescents ou de jeunes adultes confrontés à des situations difficiles.

Ce livre comporte quatre épisodes. Le résumé raconte le plus long. Un drame touchant, où l’on assiste à la dérive d’un jeune homme perdu et l’engagement total de son professeur pour le sortir de là.

L’histoire suivante conte la tentative de suicide d’un jeune garçon qui ne peut plus supporter les chantages de certains de ses camarades qui le rackettent. Cette situation s’avère plus proche du lecteur car elle n’est malheureusement pas exceptionnelle. Si ce récit pouvait faire réfléchir ceux qui agissent de façon aussi terrible et irréfléchie…

La troisième histoire reste dans cet esprit, avec une adolescente mal dans sa peau qui n’ose plus aller au lycée.

Le manga se termine sur le récit d’un professeur plein d’idéaux qui se voit harcelé par ses élèves, jusqu’à vouloir abandonner son métier. Un regard qui change des précédentes histoires, montrant que les adultes aussi, en milieu scolaire, peuvent souffrir de la violence morale. Quant à savoir si le remède proposé par Mizutani est efficace, je laisse les personnes concernées le tester. Cela peut marcher, mais de là à y voir une solution à généraliser, on restera sceptique. Cela n’enlève rien à la valeur du récit qui touchera les lecteurs et qui donnera aussi de l’espoir sur la nature humaine.

Par Legoffe, le 13 avril 2010

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