Blechkoller

La seconde guerre mondiale.
Erik Schultz est embarqué à bord du U-966. Son rôle à bord c’est les écoutes sonar, le chiffrement et le déchiffrement de l’information. Malheureusement, il commence à avoir le mal nommé le Blechkoller !
Il contient ses pulsions, ses peurs, mais cela devient de plus en plus dur. Et pour ne pas arranger les choses, l’U-966 est traqué sans relâche par la marine anglaise.
Un jour, le commandant demande si c’est possible de remonter à la surface. D’après Schultz, il n’y a pas de problème. Alors que les hommes prennent l’air, le sous-marin est touché par une torpille…

 

Par berthold, le 17 septembre 2012

Notre avis sur Blechkoller

Le blechkoller, c’est "la psychose des équipages de sous-marins provoquée par de longues périodes d’enfermement dans un environnement confiné".

C’est avec cette idée que le scénariste espagnol, Damian, démarre son one-shot.
Il nous entraine à bord d’un sous-marin allemand durant la seconde guerre mondiale, l’U-966.
Dès le début il nous présente Erik Schultz, un jeune homme, un spécialiste de l’écoute sonar qui est touché par ce mal, le blechkoller. Nous assistons à ses crises et aux efforts qu’il fait pour y résister. Mais peu à peu, en avançant dans cette histoire, nous découvrirons que l’homme cache aussi d’autres secrets. L’auteur profite aussi de cette intrigue pour nous raconter l’aventure de ces soldats alliés partis traquer les sous-marins allemands et tenter de décoder le fameux code Enigma  qu’ils utilisent.
On est pris de claustrophobie dans cette aventure en embarquant dans des scènes de poursuites éprouvantes entre sous-marins et autres navires. On est aussi mis face à la fameuse rudeltaktik lors d’une scène assez spectaculaire. Mais, là où le scénariste réussit bien son coup, c’est de nous faire rentrer dans ce drame et dans l’esprit de Schultz. Où s’arrête le réel ? Où commence la folie ?

Le graphisme de Javier Hernandez est intéressant. Son trait est efficace. Sa mise en page arrive à nous faire croire à l’enfermement dans ce sous marin. Ses personnages ont des gueules intéressantes. Chez lui, les anglais ne sont pas les beaux héros comme on aurait pu le croire.
Ses couleurs appuient les sentiments décrits par le dessin.

Si vous avez aimé les films comme Das boot de W.Petersen, U-571 de Mostow ou encore Abimes de Twohy, vous apprécierez sans problème cette histoire. Mais ce récit va aussi plaire à d’autres lecteurs avides de nouvelles lectures, de nouveaux auteurs ou tout simplement, de bonnes histoires.
A découvrir !

 

Par BERTHOLD, le 17 septembre 2012

Publicité