BLEACH
The deathberry returns

Rukia est amenée sur le lieu de son exécution en présence des capitaines et vice capitaines, réunis pour assister à sa mort. Elle a fini par se résigner et s’apprête à quitter ce monde sans regret.
Pourtant, au moment où le Sôkyoku se dirige vers elle pour la transpercer, Ichigo surgit nulle part, et, armé de son Zanpakutô, parvient à stopper net le premier assaut du bourreau, sous les regards effarés des témoins. Rukia est atterrée : elle pensait qu’elle l’avait convaincu de sauver sa vie, et le voilà devant elle, bravant ce que le seireitei renferme de plus puissant.
Son élève Shinigami n’est cependant pas seul à vouloir la sauver : profitant du répit donné par Ichigo, des alliés se dévoilent au sein même des capitaines. S’engage alors une lutte sans merci entre les défenseurs de Rukia et les fidèles de Yamamoto.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLEACH #18 – The deathberry returns

Après un long périple, l’auteur nous amène enfin au moment crucial de l’exécution de Rukia. On peut dire que l’auteur aime ménager le suspense et les entrées : à commencer par le mode d’exécution. A le voir de loin, on aurait pu croire à une sorte (assez improbable) de guillotine géante, mais cela aurait sans doute manqué d’esthétisme. Bien qu’il s’agisse d’un appareil de mort, Tite Kubo parvient à le rendre moins bestial en en faisant un phoenix. Par cette transformation, il rend la mise à mort moins primaire, plus élégante. La double page est, à ce titre, très intéressante : elle renvoie le caractère inattendu et impressionnant de cette apparition.

On retrouve le même souci de soigner les « entrées » dans le sauvetage. On se doutait bien qu’Ichigo, en bon héros qui se respecte, arriverait à temps, mais pour ce qui était de la manière dont il y parviendrait, on n’était pas bien avancé dans le tome précédent. Evidemment, cela paraît assez classique de permettre au héros de sauver la damoiselle en détresse à la dernière minute mais il faut reconnaître que c’est fait avec panache ! Et là encore, on retrouve une judicieuse double page.
Pour la suite de l’histoire, un déroulement assez classique : les alliés se révèlent et les clans s’affrontent pour une cause qu’ils croient juste.

Graphiquement, l’impression générale est celle de l’esthétisme ! Le trait est fin ; les mouvements affûtés, ne s’appuyant pas uniquement sur des lignes de vitesse mais utilisant l’intégralité du personnage et de la case.
Le travail s’appuie essentiellement sur du hachurage au lieu de trames, ce qui lui donne beaucoup plus de force.
Tout y est soigné : les costumes, les scènes d’affrontement, les paysages… L’auteur limite d’ailleurs les fonds au nécessaire : ils doivent servir l’intérêt de la scène. Bien que denses, les cases ne donnent pas de sensation de surcharge. Tite Kubo exploite tout l’espace et varie le découpage.

Il s’agit déjà d’un volume 18 mais on ne se lasse pas.

Une série avec un scénario efficace et une réelle qualité visuelle !

Par KOMORI, le 15 janvier 2007

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