BLEACH
Conquistadores

Un seul coup ! C’est tout ce qu’il a fallu à Isshin Kurosaki pour venir à bout de l’arrancar envoyé sur terre par Aizen.
Alors que tout le monde prenait le père d’Ichigo pour un doux dingue, il se révèle être un redoutable shinigami.
Il a caché sa nature pendant presque 20 ans mais il se devait d’intervenir face à cet ennemi. Alors qu’il était encore un hollow, c’est lui qui a pris la vie de sa femme.
En outre, la guerre qui s’annonce demandera toutes les fines lames possibles. L’arrancar rencontré n’était qu’un prototype mais les prochains pourraient être bien plus puissants et menacer la soul society, voire le monde entier.

Ichigo, de son côté, n’a aucune idée de l’identité de son père. Il reste perturbé par le proposition des Vizards. Il sent au fonds de lui que le Hollow qu’il abrite devient plus puissant : cette sensation lui est insupportable ! Mais s’il ne parvient pas rapidement à reprendre le dessus, ses proches pourraient bien en payer le prix.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLEACH #22 – Conquistadores

Ce volume est destiné à tous ceux qui prenaient Isshin Kurosaki pour un demeuré : comme quoi, l’habit ne fait pas le shinigami!

Loin d’être un farfelu immature, il est, en fait, un shinigami surpuissant qui a réussi à cacher son identité, grâce à Urahara, pendant presque 20 ans.
Grâce à cette révélation, l’auteur éclaire d’une tout autre manière son récit : la mort de la mère d’Ichigo prend une autre dimension et l’on comprend mieux d’où sortent les pouvoirs de ce dernier.
Cela permet aussi d’ouvrir de nouvelles pistes pour les volumes à venir (pourquoi se cacher pendant 20 ans ? comment réagira Ichigo en apprenant la nouvelle ?).

En outre, de plus en plus de personnes semblent s’ajouter au conflit : Karin, la petite sœur, Tatsuki, la camarade de classe…toutes touchées par les pouvoirs d’Ichigo (comme Sado et Inoue). L’auteur a, sans doute, trouvé là le moyen de faire passer sur le devant de la scène de nouveaux protagonistes et de relancer les luttes intérieures de son héros.

Parallèlement, de nouveaux éléments sont apportés sur les ennemis d’Ichigo : les arrancars sont des hollows ayant brisé leur masque pour acquérir les pouvoirs des shinigamis ; les vizards sont des shinigamis ayant utilisé des techniques interdites pour acquérir les pouvoirs des hollows. On pourrait croire que le résultat est le même mais rien n’est moins sur.

En effet, histoire de brouiller les pistes, il semblerait que les vizards ne soient pas tout à fait du côté des arrancars : ils veulent recruter Ichigo pendant que les autres veulent le tuer. Le récit perd, pour le coup, un peu en clarté. On pensait les groupes déterminés : Ichigo et les shinigamis (actifs ou cachés) contre Aizen, les arrancars et les vizards. Mais, il se pourrait que l’auteur nous réserve quelques surprises.

Afin de relancer le rythme des combats et d’ « humaniser » Ichigo, l’auteur profite de ce volume pour développer ses états d’âme : son héros apparaît plus fragile, en doute. Il se pose de nombreuses questions sur sa nature : il a peur et cela se répercute sur sa capacité au combat. S’il apparaissait jusque-là comme le surdoué de la bande, il en est au stade de la remise en cause et de l’échec.

Il semblerait, d’ailleurs, que ce soit le cas pour tous les membres de son équipe de sauvetage. Les enjeux sont importants et chacun comprend soudain que l’heure des sacrifices est arrivée. Tout se passe comme si ce volume marquait, pour la petite troupe, le passage l’âge adulte.

Fort heureusement, l’auteur continue à distiller quelques touches d’humour à travers Kon et surtout l’arrivée tonitruante des vices capitaines dans l’école.

Côté graphisme, la qualité reste constante par rapport aux précédents volumes : des cases claires, peu de trames, un gros travail de hachurage, et beaucoup de rythme. On notera, comme toujours, ce souci de l’esthétisme, y compris dans la recherche des personnages : les arrancars ont de l’allure, l’auteur ayant pris soin de les construire à l’opposé des shinigamis vêtus de noirs.

En d’autres termes, une série à avoir dans sa bibliothèque !

Par KOMORI, le 11 septembre 2007

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