BLEACH
Immanent god blues

Les combats se sont engagés entre les Arrancars et le groupe de la Soul society.
Ikkaku n’est parvenu à effacer son adversaire qu’avec grande difficulté et il en est sorti grièvement blessé.
Les vice-capitaines et Hitsugaya, pourtant Capitaine, peinent eux aussi à éliminer leurs adversaires. Ils sont pris au dépourvu par la puissance de leurs ennemis.
Leur combat semble voué à l’échec : ils s’épuisent rapidement et en dépit de leurs attaques, les Arrancars n’ont que quelques égratignures. Il semblerait, en outre, que les Arrancars présents ne soient pas les plus puissants existant dans les rangs d’Aizen.
Seul l’adversaire d’Ichigo semble se rapprocher des plus forts, ce qui ne laisse rien présager de bon pour ce dernier.

 

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLEACH #24 – Immanent god blues

Les combats s’enchaînent, avec une rare violence, et il semblerait que la balance penche plus en faveur des Arrancars que des shinigamis.
L’auteur continue à nous faire découvrir les techniques de combat des protagonistes mais laisse planer suffisamment le doute sur l’issue des affrontements pour éveiller la curiosité de ses lecteurs.

Si l’on pouvait, en toute logique, s’attendre à ce que les membres de la soul society ne soient pas éliminés dès le premier affrontement, il n’en demeure pas moins qu’ils n’en mènent pas large. Ils se font tous franchement malmener et ils s’en faut de peu pour qu’ils se fassent étaler : sans leur libération illimitée, ils seraient morts.
On découvre ainsi une nouvelle facette des pouvoirs des shinigamis mais une facette qui restera insuffisante pour venir à bout des plus puissants membres de l’armée d’Aizen. Ce paramètre permet d’insuffler le doute dans les rangs de la soul society et de maintenir le suspens quant à l’issue du combat final.
C’est un moyen comme un autre pour l’auteur d’ouvrir la voie à de nouveaux entraînements, à de nouveaux dépassements de soi et qui sait, à de nouvelles alliances.

On peut peut-être regretter que les quatre combats, menés en parallèle, occupent la grande majorité du volume : l’entrée en matière pour expliquer la différence de puissance entre les deux clans apparaît alors un peu téléphonée. Les dialogues s’en trouvent raccourcis même si l’on peut y puiser les informations nécessaires à la poursuite du récit.
Peut-être que l’omniprésence des combats, sans temps mort, sature l’intensité même des affrontements ? Précédemment, il semblait que les scènes de combat s’enchaînaient sans pour autant donner l’impression de dominer le récit. Mais peut-être est-ce aussi le moyen pour l’auteur de poser efficacement les jalons pour les développements à venir ?

En revanche, la véritable surprise vient de la mise en route du mode « terminator » d’Ururu. On savait qu’elle était douée au combat mais là, elle ravage tout sur son passage. Vêtue de son pyjama c’est une vraie tueuse ! Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine.

Les scènes de combat sont toujours aussi travaillées, avec beaucoup de hachurage pour apporter du mouvement et des lignes de vitesse. Le tout reste lisible bien que dense.
On remarquera toujours cet effort de l’auteur de donner un réel charisme à ses personnages, un caractère. Grimmjow a d’ailleurs tout d’une rock star légèrement psychopathe !

Par comparaison avec le tome 23, le ton est plus sombre, plus pessimiste même si des clins d’œil demeurent dans le récit. C’est un peu le tome des grandes décisions et des chemins qui se séparent.

Par KOMORI, le 10 avril 2008

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