BLEACH
Rosa rubicundior, lilio candidior

Renji a décidé de se ranger du côté d’Ichigo : il ne peut, lui non plus, se résoudre à abandonner Riuka à la mort. Alors qu’il vient d’effacer plusieurs adversaires, il se retrouve face à celui devant lequel il a toujours tremblé : le capitaine Kuchiki. L’affrontement est inévitable. Renji libère donc le bankai : l’ultime niveau de maîtrise du zanpakûto. Il a observé le Capitaine Kuchiki pendant de nombreuses années et connaît donc ses mouvements de sabre par cœur. Son corps réagit presque instinctivement, ce qui semble donner un équilibre au combat. Sa maîtrise du bankai est cependant trop récente pour effrayer son adversaire : lassé de l’arrogance de Renji, le Capitaine finit donc par libérer le bankai à son tour. Une nuée de lames acérées s’abat alors sur Renji, qui s’effondre. Au même moment, un autre duel est sur le point de commencer entre Kenpachi Zaraki et Kaname Tôzen.
Le clan de Ichigo semble s’étoffer de combat en combat mais parviendront-ils à temps sur le lieu d’exécution pour sauver Riuka ?

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLEACH #17 – Rosa rubicundior, lilio candidior

Bleach est un titre incontournable du style shônen. Le scénario est efficace et rythmé : de volume en volume, on suit ainsi la lutte quasi désespérée du groupe d’Ichigo pour sauver la vie de Riuka. La tension y est distillée avec justesse, le moment de l’exécution étant sans cesse avancé alors que les combats font rage. Le tome s’ouvre sur l’affrontement attendu entre le frère de Riuka et Renji, le meilleur ami, affrontement sous-tendu par les conflits de caste évoqués dans les volumes précédents. Afin de conserver une certaine dynamique, l’auteur alterne les scènes de combat avec des scènes de flash-back. Ce jeu de va-et-vient lui permet ainsi de creuser la psychologie des personnages. Il fait aussi état de l’avancée de chaque protagoniste, ce qui permet de renforcer la sensation de cause perdue.
Le dessin reste lui aussi très efficace : un trait fin, des cases assez dépouillées mais denses. Le tout laisse une impression d’esthétisme, de justesse.

Un bon titre qui se laisse lire.

Par KOMORI, le 10 septembre 2006

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