BLEACH
The Death and the Strawberry

Ichigo Kurosaki est lycéen : il a l’air plutôt revêche mais a bon fond. Il a cependant une particularité quelque peu encombrante : il peut voir, toucher, converser avec les fantômes. Forcément, trop heureux de trouver quelqu’un pour leur venir en aide, ils le collent comme de la glu, jusque dans son domicile. Un jour comme les autres, alors qu’il vient de rentrer chez lui après un exorcisme, Ichigo voit surgir dans sa chambre une fille vêtue d’un costume noir. Elle est shinigami : son travail consiste à guider les gentils fantômes vers la soul society et à éliminer les mauvais (appelés hollows). Blessée au cours du combat l’opposant au hollow venu attaquer la famille de Ichigo, elle décide de lui confier la moitié de ses pouvoirs pour lui permettre de protéger les siens. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu : Ichigo absorbe l’intégralité de ses pouvoirs et révèle une force spirituelle bien au-delà de la moyenne. Trop faible pour rentrer à la soul society, la shinigami n’a pas d’autre choix que d’infiltrer le monde des humains : tant qu’elle n’aura pas recouvré ses forces, Ichigo devra la remplacer…
 

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLEACH #1 – The Death and the Strawberry

Ce shônen est un classique de la BD japonaise. Le scénario repose sur une idée intéressante : la chasse aux fantômes (en moins kitch que gostbusters). Il s’appuie sur la possible existence du paradis et de l’enfer, pour imaginer une société de chasseurs chargés de reconduire les âmes égarées vers leur destination finale. Même si le principe général reste très moraliste (les gentils vont au paradis, les méchants qui ne peuvent être purifiés en enfer), l’auteur évite cependant de tomber dans l’écueil du manichéisme. Les conduites humaines et fantomatiques sont nuancées et ouvre la porte à une analyse plus en demi-teinte. Rien de surprenant, en revanche, dans le mécanisme narratif : il faut s’attendre à des affrontement successifs entre notre débutant, contraint bien malgré lui de sauver le monde, et d’affreux jojos !
Pour ce qui est du dessin, le trait est précis et épuré. L’auteur parvient particulièrement bien à rendre l’effet de puissance dans les affrontements et la transformation du lycéen de base en super-héros mal dégrossi. Les personnages sont bien travaillés : l’auteur alterne habilement une traduction en finesse de l’émotion et un trait plus caricatural en fonction de l’action en cours. L’opposition entre le héros rebelle des temps modernes et la chasseuse d’un autre temps est bien trouvée et permet des accroches comiques. Les personnages secondaires sont tout aussi étudiés et ne sont pas seulement des faire-valoir.
Un premier tome prometteur.

Par KOMORI, le 5 mars 2006

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