Blanche Neige

Il était une fois, une très jeune fille dont la mère était morte en la mettant au monde. Son père, Le Roi prit une nouvelle épouse, très belle mais aussi très méchante. A la mort du Roi, jalouse de sa belle fille, elle ordonna à son chasseur de tuer l’enfant. Ce dernier ne pouvant s’y résoudre se contenta de l’abandonner en pleine forêt.
Là s’arrête toute ressemblance avec le conte traditionnel.
Au royaume des nains cannibales, de la magie, des personnages extraordinaires, Blanche neige va se transformer en une splendide guerrière qu’il serait préférable de ne pas énerver.

Par olivier, le 5 août 2012

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Notre avis sur Blanche Neige

Personnage de conte traditionnel mise en forme par les frères Grimm et rendue intemporelle mais très guimauve par Walt Disney, Blanche Neige est entièrement revisitée par Maxe L’Hermenier. En extrayant le personnage de la gangue sirupeuse dans laquelle elle était enfermée, il réinvente le conte en un moderne héroic-fantasy empli de magie et de fracas.
Oubliez la version sucrée du dessin animé pour vous plonger dans une réinterprétation sombre et splendide du conte, une réécriture où Blanche Neige sera toujours perdue dans la forêt, où elle trouvera toujours refuge chez des nains, mais cette fois, les nains sont réputés cannibales et la belle ne leur servira certainement pas de femme de ménage.
Héritière du royaume des neiges et de la magie de sa mère, Blanche Neige grandit et devient une guerrière, entourée de créatures de la forêt aussi dangereuses qu’elle. Elle va rejoindre le beau Prince pour reprendre par la force ce que la Reine, sa marâtre, lui a volé.
Ajoutez à cela des royaumes voisins que la méchante reine soumet à tribu en rationnant l’eau qu’elle contient avec des barrages, un Prince indocile qui refuse de se soumettre à son dictat et qui tente de fédérer les autres couronnes et vous aurez un album empli de fureur et de bruit.
De l’action continue, un brin d’humour, un dessin de Looky très maitrisé, à la fois nerveux et très expressif dans ses gueules de personnage, un découpage nerveux qui ne laisse aucune place à la rêverie, la tension est constante tout au long de l’album et c’est un véritable plaisir de se laisser emporter dans le maelstrom qui agite les sept royaumes.

Par Olivier, le 5 août 2012

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