BLAKE ET MORTIMER
La malédiction des trente deniers - tome 2 : la porte d'Orphée

Le professeur Mortimer aide le Dr Markopoulos, le conservateur en chef du musée archéologique d’Athènes, et sa nièce Eleni, pour tenter de découvrir la vérité sur un manuscrit racontant que l’apôtre Judas a survécu après sa tentative de suicide. Dans le coffre où se trouvait ce document, a été trouvée aussi une pièce d’argent à l’effigie de l’empereur Tibère qui serait l’un des trente deniers qu’aurait perçu Judas en paiement de sa trahison.
Pendant ce temps, le capitaine Blake s’est lancé sur la piste d’Olrik qui, grâce à un hélicoptère, s’est évadé du centre pénitentier où il était détenu.
Olrik a rejoint un certain Belos Beloukian, un milliardaire qui n’est autre qu’un ancien officier SS. Ce dernier veut aussi mettre la main sur ces trente deniers qui, d’après lui, aurait un pouvoir maléfique et lui permettrait de régner sur le monde.
Mortimer, forcément, croise la route d’Olrik. D’ailleurs, Jim Radcliff, Eleni et lui sont invités à monter à bord du yacht de Beloukian. Là, Mortimer se trouve en face d’Olrik. Capturé, il arrive toutefois à s’évader mais Oltik lui tend un piège. Le professeur est abandonné en pleine mer dans un canot de sauvetage pneumatique…

 

Par berthold, le 15 novembre 2010

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2 avis sur BLAKE ET MORTIMER #20 – La malédiction des trente deniers – tome 2 : la porte d’Orphée

La porte d’orphée est donc la deuxième partie tant attendue par les lecteurs de la dernière aventure de Blake et Mortimer : La malédiction des trente deniers. Il est vrai que le premier tome avait connu « une malédiction » avec le décès du dessinateur René Sterne au bout de la 28ème planche et que sa femme, Chantal De Spiegeler, avait terminé en mémoire de son mari, mais elle n’avait pas voulu continuer sur la deuxième partie. Van Hamme et Dargaud ont dû chercher un nouveau dessinateur pour reprendre le flambeau.
Grâce à un projet, qui a par ailleurs été refusé, Dargaud repère le trait d’Antoine Aubin. Ce dernier fait des essais et est donc choisi. Je trouve que c’est un bon choix. Son trait reste dans l’esprit Jacobs et pour une première dans le genre, c’est un bel essai. Le travail est fort réussi. Le lecteur sera comblé par ce travail d’orfèvre et par le dynamisme de sa mise en scène.
Aubin devait terminer le récit assez rapidement mais vu l’ampleur de la tâche et le temps prévu, il a été aidé par Etienne Schreder pour les décors et l’encrage. Ce dernier avait déjà donné un coup de main à De Spiegeler pour le premier tome.
Du coup Van Hamme, séduit par le travail d’Aubin, commence à chercher une nouvelle histoire pour Blake et Mortimer qui sera mise en image par ce dessinateur qui travaille dans des magazines Disney et qui a dessiné Sur la neige d’après Wazem. Je pense que nous n’avons pas fini d’entendre parler d’Antoine Aubin.

Quant au scénario de Van Hamme, les amateurs ne seront pas déçus. L’histoire est bien conçue, le mystère est entretenu jusqu’au bout, l’aventure et l’action sont au rendez-vous, le charme féminin aussi avec Jessie, l’Amérindienne agent du FBI et Eleni, la fourberie est là aussi avec ce bon vieux Olrik et ces anciens nazis qui rêvent de dominer le monde. Le final vous fera peut être penser à une aventure d’Indiana Jones mais, au bout du compte, le lecteur aura passé un très bon moment de lecture et de divertissement.

Van Hamme a été une nouvelle fois inspiré par ses personnages. La malédiction des trente deniers ne décevra pas les amateurs du genre.

Envie d’aventures, de suspense et de mystères, ce nouveau Blake et Mortimer est fait pour vous. Alors, laissez vous tenter et plongez dans la grande aventure !

 

Par BERTHOLD, le 15 novembre 2010

Un nouvel album de bonne facture, qui fait passer un excellent moment. Le dessin est de qualité et les rebondissements nombreux. Je regrette toutefois la façon dont les auteurs ont imaginé la chute de l’histoire. J’ai soudain eu l’impression de revoir “Indiana Jones et la dernière croisade”, lorsque l’ennemi boit la coupe du Saint Graal. On pouvait attendre mieux d’un scénariste de l’envergure de Van Hamme.

Par Legoffe, le 5 décembre 2010

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