BLAISE
Opus 2

Les temps sont durs, avec cette police omniprésente et ces bombardements qui incitent les gens à rester chez eux plutôt qu’à aller boire une mousse qui de toutes façons sera hors de prix ! Heureusement, il reste les plaisirs simples des conversations endiablées avec les collègues et les amis, ou les divertissements (mais aussi les émissions politiques très sérieuses dont raffole l’oncle Hector) que propose la télévision !

Blaise lui ne se sent pas trop concerné par tout ça. C’est un enfant qui vit sa vie d’enfant et il va à l’école où il retrouve ses camarades parmi lesquels il a malheureusement un peu (beaucoup) de mal à s’affirmer. A son niveau en effet, les temps sont durs aussi : il n’a guère confiance en lui et ne devient un super-Blaise que lorsqu’il rêve ou lorsqu’il se retrouve seul, devant son miroir…
 

Par sylvestre, le 8 juillet 2010

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Notre avis sur BLAISE #2 – Opus 2

Beuh-eh, euh… Oh l’autre, eh… Y’a pas que Dimitri Planchon qui fait des collages, hein ! Moi aussi, j’en fais des tas, des copier-coller ! Même que pas plus tard qu’il y a très peu de temps, j’en ai fait plein. Un max. Faut dire que j’étais en train de préparer cette page, pour Blaise T2, et que je devais choisir un visuel de planche pour agrémenter la fiche. Et bé vous me croirez ou pas, mais lorsque je faisais ma lecture, j’ai d’abord choisi une page qui m’avait bien plu, et hop ! (Acquisition et collage dans le fichier "extrait") Et puis j’ai continué ma lecture, et là : oh… très chouette aussi, cette planche ! Té, allez, je vais remplacer celle que j’avais choisie au départ. Hop ! (Acquisition, collage dans le fichier "extrait") Et puis j’ai continué ma lecture, et là, rebelote : vachement rigolote aussi, cette planche ! Même topo : remplacement de celle sur laquelle je m’étais arrêté : hop ! (Acquisition, collage dans le fichier "extrait") Et encore, et encore, et encore, et ainsi de suite !!! Vous voyez, hein ?! C’est ce que je vous avais dit… Y’a pas que Dimitri Planchon qui fait des collages, même si force est de constater qu’il les fait bien et surtout qu’il nous amuse avec ! Car enfin oui, tout ça, bien sûr, c’était pour vous dire combien drôles sont les pages de ce second volume de Blaise (qui devient donc une série, mais oui, Mesdames-Messieurs !) et combien nombreuses sont les planches que j’ai hésité à choisir comme page représentative !

On avait beaucoup aimé Blaise, on aime tout autant ce second opus. Il reste, c’est vrai, dans le même registre, avec les mêmes techniques et les mêmes ficelles, mais c’est la dose supplémentaire dont on avait envie ! Et c’est donc reparti pour une fournée de gags, des gags sur 6 cases et non plus sur 5 (puisqu’une vignette faisait office de titre de la page sur la plupart des planches du tome 1).

On y retrouve Blaise qui a grandi et qui a chopé des boutons sur la gueule, on retrouve sa famille : les parents, la grand-mère… l’oncle, aussi, qui aurait peut-être mieux fait de rester devant sa télé, lui qui ne la regarde jamais, le jour où il a eu un pépin au Trocadéro (!!!). On retrouve aussi les amis des parents, le collègue du père, le présentateur télé… Pas de Dabi Doubane, cette fois, mais pas de panique : il est remplacé par d’autres figures tout aussi risibles ou tout aussi malicieusement moquées, tels les invités des émissions de télé, le gars du vidéo-club ou les copains d’école de Blaise !!! Autant de sang neuf pour de nouveaux gags tous bien trouvés et dont le succès tient pour partie de la conception graphique…

L’humour est resté observateur et corrosif : on se veut à dix mille lieues de ces personnages figés, beaufs, has been, voire quart monde qui en plus vivent dans une république semi-imaginaire… On sourit pourtant jaune quand on retrouve dans certaines scènes des petites faiblesses, des petites trahisons, des comportements ou des idées qui collent parfois aux nôtres…

Dimitri Planchon met donc bien en plein dans le 1000 (Feuilles !) en nous mettant face, en quelques sortes, à un miroir déformant. Qu’importe la moquerie ou les petites hontes qu’on pourrait en tirer : l’expérience du miroir déformant n’est-elle pas  toujours jubilatoire ?!!

De l’original + + fortement recommandé !
 
 
 
 

Par Sylvestre, le 8 juillet 2010

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