BLACKSAD
L'Enfer, le silence

La Nouvelle-Orléans.
John Blacksad a accepté la proposition de Faust Lachapelle de rechercher un certain Sebastian « Little Hand » Fletcher, un pianiste qui fut très connu en son temps .
Blacksad le recherche en compagnie de Weekly. Ils vont devoir écumer les rues de la ville pour trouver une piste. Petit à petit, Blacksad se met en danger…

 

Par berthold, le 19 septembre 2010

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2 avis sur BLACKSAD #4 – L’Enfer, le silence

Enfin, il est de retour ! Blacksad, le fameux détective crée par Diaz Canales et Guarnido.

L’Enfer, le silence entraine le lecteur à la Nouvelle-Orléans en plein carnaval et au son de la musique de jazz. Oui, il est vrai que cet album est très musical. Si vous approchez votre oreille des pages, vous entendrez les morceaux joués par les divers protagonistes de l’histoire.
Mais n’oublions pas le polar et l’intrigue. Diaz Canales nous en a concocté une qui nous tient bien en haleine jusqu’au bout. Le scénariste ponctue son récit de suspense et d’un peu d’action. Notre cher Blacksad risque bien sa vie dans ce nouvel opus. Et comment s’en sort-il ? Cela vous le découvrirez par vous mêmes. cela en rajoute à la mythologie du personnage.
Le scénariste met en scène un peu plus Weekly, pendant comique du détective et qui lors de certaines scènes vous amusera bien. Je l’aime bien ce personnage. Nous croisons d’ailleurs une belle brochette parmi les différents protagonistes. Chacun ayant son caractère et aucun n’étant caricatural.

Je sais aussi ce qui vous attire dans cette série : c’est le dessin de Guarnido. Son style animalier est une nouvelle fois impressionnant. Je reste scotché devant chaque case, je passe des heures à regarder le travail, le moindre détail. Toutes les expressions passent dans le regard, les postures des personnages. Guarnido redonne vie aux rues de la Nouvelle Orléans dans de très belles scènes de foules (voir celle du carnaval d’ailleurs).

L’Enfer, le silence, ce n’est pas ce qui vous attend lorsque vous aurez terminé votre lecture. Au contraire, ce sera l’envie de croiser Blacksad dans une nouvelle enquête aussi réussi que celle-là.

 

Par BERTHOLD, le 19 septembre 2010

A l’image des tomes précédents, l’intrigue de L’Enfer, le silence s’inspire du roman noir américain des années 50-60. La trame du récit de Juan Diaz Carnales est « classique », sans forcement grande surprise mais sa narration réussit tout de même à nous tenir en haleine. Les différents personnages, campés avec justesse, sont attachants. Portée par les dessins de Juanjo Guarnido, l’histoire se teinte d’une irrésistible « magie », et c’est avec joie qu’on se laisse emporter dans les aventures de John Blacksad. L’alchimie qui se créer entre les mots de Diaz Carnales et les dessins de Guarnido instaure comme une dimension de mysticisme toute particulièrement palpable dans l’atmosphère de la Nouvelle-Orléans qui baigne ce tome. Cette impression de « surnaturel » est notamment renforcée par la brève apparition d’un personnage, un chat, mystérieux et tatoué de sirènes sur le torse… Qui est-il ? Peut-être aura-t-on un début de réponse dans le cinquième volet d’hors et déjà annoncé en quatrième de couverture.

L’Enfer, le silence est un tome qui a su se faire attendre, mais une fois achevé on ne le regrette pas… Comme quoi en bande dessinée il faut parfois savoir être patient.

Un must à posséder d’urgence !

Par melville, le 28 septembre 2010

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