BLACKSAD
Âme Rouge

Nouvelle aventure pour notre ami John Blacksad. Contraint d’accepter un simple boulot de garde du corps, il se retrouve à Las Vegas où il rencontre par hasard une vieille connaissance  : Otto Lieber. Celui-ci, éminent scientifique, participe à une conférence sur le nucléaire aux côtés de Gotfield, son bienfaiteur marginal.

Pendant une soirée où la crème des esprits du pays se prélasse dans leur culture, Blacksad peut enfin évoquer des vieux souvenirs avec Otto. Il rencontre au passage la belle Alma, mariée à Gotfield, qui tape immédiatement dans l’œil de notre héros.

Malheureusement, les charmantes retrouvailles ne durent pas, et les événements s’abattent sur l’entourage d’Otto.

Par mat, le 1 janvier 2001

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4 avis sur BLACKSAD #3 – Âme Rouge

Ce troisième tome des aventures policières de Blacksad confirme l’opinion que je m’étais fait sur la série.
En effet, le lecteur va suivre Blacksad dans une histoire assez classique (époque du Mc Carthysme, peur de l’arme atomique), mais rudement bien menée (moi, je vois assez clairement pourquoi il devient "garde du corps").
Déjà, la couverture est, je trouve, très bien conçue avec le sigle atomique en arrière-plan, discret malgré sa taille, et la flamme du briquet en son centre.

Il y a quelques bons rebondissements, et surtout, on découvre un John Blacksad un peu plus sensible : on découvre (un peu) l’autre facette du personnage. On a toujours droit à quelques répliques ou pensées bien senties, ça ne fera que rajouter au plaisir du lecteur.
Les dessins et surtout les couleurs sont toujours fascinants, ce qui fait donc de cet album encore une réussite.

Par PATATRAK, le 21 décembre 2006

Nouvelle aventure pour nos amis Canales et Guarnido. Cet album, extrêmement attendu, marque dès le premier coup d’œil.

Ce nouvel opus mêle Blacksad dans une intrigue politique sur fond de vielles histoires qui refont surface. C’est toujours mené avec brio, d’un bout à l’autre les auteurs maîtrisent, pas une planche dénote, la narration est prenante et fluide.

Les personnages ne sont peut-être pas aussi charismatiques que dans les albums précédents, Blacksad à peut-être un peu moins la « classe » mais au contraire il semble se stabiliser et être plus serein.

Certains passages sont quand même particulièrement excellents, j’adore les passages où John joue l’ange gardien d’Otto ou bien les scènes plus intimistes avec Alma.

Nouvelle aventure pour notre ami John Blacksad, qui répond je pense aux attentes du public, même si face a l’émulation qui entoure ces « sorties événements » cela devient de plus en plus dur de ne décevoir personne.

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Par MAT, le 18 novembre 2005

Avec la surprise suscitée pas le premier tome et son succès. La sortie de ce troisième tome est surveillée comme le lait sur le feu.
Et bien, ce nouveau Blacksad m’a déçu. Non sans être mauvais, il n’est pas pour moi le meilleur de la série.
D’une part, on retrouve un Blacksad parachuté garde du corps sans que l’on sache pourquoi. Du coup ceux qui aimait l’aspect investigation de la série seront un peu déconcertés.
D’autre part, la trame de l’histoire n’est pas vraiment originale. Un savant qui décide de transmettre ces travaux au camp adverse pour rééquilibrer la balance, c’est une habile transposition de certains faits historiques. (Certains savants sur projet Manhantan comme Fermi ou Bohr furent accusés d’avoir transmis le secret de la bombe H à l’URSS). Et l’intrigue tisse trop de fils pour être vraiment intéressante.
Néanmoins ce tome se rattrape  par un dénouement traité de manière cinématographique, ou à la manière d’une série comme Mike Hammer.

Par Eric, le 8 décembre 2005

Finalement, voilà, j’ai réussi à lire ce fameux troisième tome de Blacksad. Certes l’intrigue est assez convenu, certes on s’éloigne sensiblement du côté purement polar des deux précédents albums. Néanmoins, je trouve, qu’encore une fois, la sauce prend très bien. L’histoire est rudement menée, Blacksad garde tout son charisme, la belle Alma est craquante à souhait, il y a des gentils, des méchants, bref, c’est une intrigue on ne peut plus classique, mais, en fin de compte, passionnante de bout en bout. Un peu à la manière des vieilles Séries Noires qu’on dévorait auparavant.
Le cadre colle assez bien à l’époque, c’est un peu forcé, malgré tout je crois que c’est aussi bien dans l’exagération de ces années qui stigmatisait tout ce qui passait, qui prenait la moindre propagande anti-communiste comme parole d’évangile. C’est certainement sur cet aspect que l’intrigue manque le plus de finesse. Après tout Dias Canales nous ressort tout les archétypes du genre sur la bombe A, sur les groupuscules intellectuels communistes, sans pratiquement aucune subtilité… Mais passons, car encore une fois l’album se lit d’une traite.
Évidemment, le principal atout de cette série reste encore et encore le magnifique graphisme de Guarnido. Chaque planche nous réserve son lot de cases exceptionnelles, je me revois encore m’arrêter sur certains plans, complètement admiratif.
A la finale, peut-être que ce troisième tome m’a moins "éblouit" que les deux autres, certainement. Il n’empêche qu’il fut avant tout un très bon moment de lecture et c’est le principal !
Vivement la suite !

Par FredGri, le 18 mai 2010

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