Black & Tans

Que peut-il se passer lorsque vous partez en pique-nique dans le Bois Brocélan et que vous y croisez une sorcière ?

En 1920, en Irlande, les régiments britanniques n’ ont pas leur place dans ce pays de légendes.

Connaissez-vous cette étrange maladie nommée Solitudinis morbus qui frappe les gardiens de phares ?

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Black & Tans

Les éditions Mosquito réeditent trois petites histoires en noir et blanc de Sergio Toppi :  

Bois Brocèlan ;

Black & Tans ;

Solitudinis morbus.

Ce sont trois superbes récits fantastiques somptueusement illustrés par ce maître de la bande dessinée. 

Il suffit de regarder les planches de Bois Brocèlan pour s’en rendre compte : feuilletez donc les premières pages et jetez un oeil à la construction des planches. Vous voyez comme la forêt remplit la case et comment Toppi réussit à insérer les cases à l’intérieur. Tiens, et la sorcière ? Vous voyez comment il la fait prendre plus de place au premier plan par rapport à la famille Perrier ? Le récit commence par un banal pique-nique avec une gentille famille puis se termine… mais je vous en laisse la surprise. 
Cette histoire est, comme les 2 autres, vraiment réussie.

Avec Black and Tans, le noir et blanc servi par son trait unique vous crée là aussi une ambiance. Jetez un oeil aux moindres détails vous serez vraiment surpris.

La dernière histoire concerne donc cette étrange maladie, le solitudinis morbus  frappant les gardiens de phares. Toppi nous montre qu’il n’y a pas toujours besoin de couleurs pour dessiner et représenter la mer. Juste en utilisant à bon escient le noir et blanc, cela vous crée cette impression comme si vous étiez en bord de mer et que vous aviez les vagues qui viennent s’écraser sur les rochers; vous pouvez même entendre le bruit de la mer. Ecoutez. donc…

Ce sont vraiment trois belles histoires fantastiques que je vous invite à découvrir. De plus, le graphisme de Toppi est des plus impressionnants. Si vous ne connaissez pas cet auteur, c’est le moment ou jamais.
 

Par BERTHOLD, le 31 mai 2007

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