BLACK OP
Black op 4

La CIA s’apprête à lancer l’opération « Clean Up ». Le but est d’éliminer tous les cadres de la mafia russe vivant sur le sol américain. L’autre partie du plan consiste à effacer toutes traces compromettantes de cette liaison secrète lancée au temps de la guerre froide entre le gouvernement américain et les mafias russes.

Mais Floyd Whitman, revenu pour régler ses comptes avec ses anciens « amis », va vite devenir le grain de sable dans la machine. Il sait néanmoins que le temps tourne et qu’il peut tout perdre, à commencer par la vie. Au bout du chemin, la possibilité, peut-être, de retrouver la seule femme qu’il ait jamais vraiment aimée, Lovna.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLACK OP #4 – Black op 4

Cet album est la suite directe du tome 3. La partie du chat et de la souris se joue à trois clans : la CIA, la mafia et Floyd. Les enjeux sont, pour tous, fondamentaux. Question de survie. La course contre la montre continue donc et, autant que vous le sachiez tout de suite, elle ne s’achèvera pas encore avec ce tome.

L’enquête de Floyd tend à l’amener maintenant directement à Lovna. Le suspense, côté « présent », est d’ailleurs assez léger. Et pour cause : l’essentiel de l’album raconte le passé de Floyd. Desberg veut nous faire mieux comprendre ce qui a poussé l’espion à vouloir quitter le système mis en place par la CIA durant la guerre froide. C’est aussi le moment choisi par les auteurs pour nous raconter comment va disparaître Lovna.

Le scénario fait donc des allers-retours entre passé et présent. Cela permet d’éclairer certaines pièces du puzzle conçu par Desberg. En revanche, cela brise un peu le suspense. Les flashbacks apportent des explications, mais nuisent à la tension du récit. On a, du coup, moins affaire au thriller haletant auquel on pouvait s’attendre. Considérons que les auteurs nous livrent des informations qui nous permettront de mieux apprécier le cinquième tome et que celui-ci fera, espérons-le, une plus grande place au suspense.

Les personnages manquent aussi un peu de charisme. Mais peut-être que cela est dû au contexte. Dans les services d’espionnage, la règle était de cacher ses émotions. Pour le coup, chacun des protagonistes se prête parfaitement au jeu… Un peu trop sans doute.

Le dessin réaliste de Labiano, lui, colle très bien au scénario. Il est propre, précis, même si je trouve qu’il manque aussi un peu d’âme. Cela contribue peut-être à l’impression que l’on a concernant les personnages, que je qualifiais de peu charismatiques. À moins que ça ne soit l’inverse… Pas facile de définir qui est la cause et qui est l’effet.

L’idée de base est bonne, mais le rythme a donc du mal à suivre et l’histoire tend à s’éterniser.  Cela fait de Black Op une série honnête, sans pour autant être le grand thriller d’espionnage auquel on pouvait s’attendre.

Par Legoffe, le 13 avril 2008

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