BLACK HILLS - 1890
One-eye

1890- Le photographe français Armand Lebon traverse les plaines enneigées, en compagnie de l’indienne « White Bird ». Mais avant de reprendre le bateau pour la France, il doit tenir la promesse qu’il a faite à Lewis Kayne ; retrouver et tuer les assassins de sa femme et de son fils.
Joe « One-eye » est un salopard, un vrai. Lui et sa bande n’hesite pas à tuer des indiens pour le plaisir et pour leur scalp. Même si ce sont des métis qui travaille pour des « blancs ».
Les routes d’Armand Lebon et « One-eye » vont finir par se croiser. Les colts parleront encore une fois…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur BLACK HILLS – 1890 #4 – One-eye

Marc-Rénier chevauche seul la piste de ce tome 4, Swolfs n’étant plus au scénario. Les 3 premiers tomes sont une réussite du Western : réaliste, prenant.
cette fois-ci, on ne retrouve que le photographe Armand Lebon et sa compagne indienne. Il doit tenir sa promesse et doit retrouver l’homme qui avait assassiné la famille de son ami, Lewis. L’auteur s’en sort tres bien sur cet épisode. Il construit son scénario de façon à faire monter la pression à chaque page, pour la faire exploser à la fin. Du grand art. Du grand western. Cela rappelle un peu la construction du film « Open range » de Kevin Costner, pour ceux qui l’ont vu. Une tension que l’on sent pendant plus d’une bonne heure , pour finir sur un moment d’anthologie.
Le dessin de Marc-Rénier et les couleurs de Bastin font de ces planches un vrai plaisir pour les yeux. L’ambiance « sous la neige » rappelle les oeuvres de Swolfs.
Un quatrième tome qui clot ce cycle.
je sais pas s’il y aura une suite, mais je chevaucherai bien sur la piste encore une fois.

Par BERTHOLD, le 25 mars 2005

Suite et fin de l’histoire. Yves Swolfs laisse Marc-Renier seul aux commandes pour finir ce dernier tome et le dessinateur s’en sort plutôt bien. Le ton est moins guerrier et les couleurs moins explosives. Pourtant la violence reste très présente avec toujours quelques barbaries, des gestes de mépris, des besoins de vengeance.
Les morts s’entassent et la grande Histoire repart doucement en laissant la place aux personnages. Ainsi, la vie continue et les acteurs de la série ont plus ou moins trouvé leurs voies. Ils concluent alors et chacun va aller au bout de ses convictions dans la mesure de ses moyens.
Le dessin est superbe comme toujours et, bien que la fin ne soit pas spectaculaire, elle nous ramène au début de la série et tout à coup, on reprend conscience. Black Hills était le parcours d’un homme au milieu de l’Histoire qu’il n’a pas pu changer mais dans laquelle il a pu agir car il a pu comprendre et décider de ses opinions.
Inscrite dans la belle collection Grafica, la série est remarquable pour la qualité et la beauté du dessin, de la narration et pour l’humanité qui se dégage.
A lire absolument.

Par MARIE, le 9 avril 2005

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