BLACK HILLS - 1890
La Grande Blessure

C’est durant la nuit que le lieutenant Bullhead vient procéder à l’arrestation du chef Sitting Bull . Pas de négociation possible : l’armée assassine le grand chef indien.
De leur côté, Armand Lebon, le photographe dépêché depuis Paris et son guide Lewis Kayne en quête de vérité à propos de l’assassinat de sa femme et de son fils, rejoignent le camp de Big Foot.

Le camp est en train de plier bagage dans le but de rallier « Pine Ridge » territoire qui leur est réservé et c’est à ce moment que les soldats bleus débarquent avec force et armes !
Ce qui s’en suit est un massacre… les femmes, les enfants tombent sous le feu des armes…
Kayne et Lebon s’enfuient…avec le peu de vie qu’il leur reste… mais pour combien de temps ?

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BLACK HILLS – 1890 #3 – La Grande Blessure

Le début de l’album démarre sur un massacre gratuit. C’est l’Histoire !
Ce troisième tome ne parle que de l’anéantissement d’un peuple, le peuple indien. Le discours est indianiste, Yves Swolfs a choisit son camp ! La narration est délibérément accusatoire, on montre le pire… c’est terrible mais le ton ,à la limite du racolage ne me plaît qu’à moitié car autant il est magnifiquement écrit autant il ne laisse aucune alternative aux Américains… La cause indienne est une des causes qui m’inspire le plus de constat d’injustice, d’anéantissement, de douleur mais il faut accepter la part d’innocence obligatoire à la vraie justice humaine, l’utopique droit que l’on devrait accorder à tous !
Voilà, un album explosif, avec un dessin réaliste, précis, très en accord avec le ton du récit. Ca gicle ! C’est violent au moins pour les sentiments de révolte et d’oppression qu’il fait naître.
Les visages sont très expressifs ce qui rend plus violentes encore les tueries dans les camps … Les Indiens sont magnifiques, leurs costumes et coiffes sont dignes et nobles, c’est un vrai régal pour les yeux. A ce niveau, l’album est une entière réussite.
A propos du choix de lecture par contre, je laisse libre cours aux convictions des uns et des autres….Quant à moi, je lirai la suite avec prudence, ma petite sensibilité en a pris un coup 😉

Par MARIE, le 21 décembre 2003

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