BLACK CAT
Transfo, et puis...

Train est un chasseur de primes, mais autrefois, il était un eraser légendaire, connu dans le monde de l’ombre sous le nom de Black Cat. Il assassinait des célébrités, mais un jour il rompit son engagement envers Chronos, l’organisation qui l’employait. La rumeur dit qu’il fut éliminé, mais le voir qui ressurgit deux ans plus tard…
Devenu chasseur de primes, il traque le crime dans les endroits les plus malfamés, et dans le même temps poursuit Creed, un homme dangereux qui a autrefois assassiné une personne chère à ses yeux.
Dans cet épisode, Chronos envoie une équipe de chocs composée de tueurs redoutables afin de tuer Creed, tandis que Train, Eve et Sven se rapprochent du repaire, attirés sur les lieux par Sephira, qui a lancé une fausse rumeur… Le combat à mort est-il sur le point de reprendre, nous le saurons bientôt…

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur BLACK CAT #10 – Transfo, et puis…

Action délirante et comique de situation sont au rendez vous de ce numéro, mais cela serait sous estimer ce manga, car en vérité, une intrigue réelle se cache sous ces airs d’humour léger et sans soucis. C’est un manga assez complet et à vrai dire plutôt sympathique à lire que nous avons devant les yeux. L’histoire n’est certes pas basée sur une trame des plus originales, avec le gentil qui poursuit le méchant parce que le méchant a tué une amie du gentil, mais cette mise en scène des personnages et de leurs interactions est plaisante. De même, le monde à la fois un peu gothique par moments (surtout dans certains vêtements je trouve), et à la fois contemporain me plait assez. On est là dans une histoire plutôt classique, mais dont le rythme et la mise en scène permettent de ne pas s’ennuyer une seconde.
Question graphisme, rien à redire, peut-être pas assez de décors, et trop de plans de personnages rapprochés, ce qui rend la lecture un peu rapide parfois, mais dans l’ensemble, le dessin est très bien maîtrisé et le rythme assez soutenu. Pas d’utilisation de SD à outrance (abréviation de super deformed, c’est à dire des personnages dessinés avec un tout petit corps et des grosses têtes), ce qui est une bonne chose à vrai dire, car je ne pense pas que l’histoire s’y prête bien.
Bref, un brin de fantastique et de science fiction dans un monde réaliste, avec des personnages attachants au demeurant, et dont on a envie de connaître la suite des aventures. Une lecture agréable.

Par Siam l'Archiviste, le 25 juin 2005

Publicité