BLACK BEETLE
Sans issue

(Black Beetle 0 (Dark Horse Presents 11 à 13) à 4)
Colt City, début 1941, trois soldats nazis pénètrent dans le muséum d’histoire naturelle, à la recherche d’une ancienne amulette en forme de lézard. Rien ne semble les arrêter, heureusement le mystérieux Black Beetle intervient, repousse les intrus et réussit à mettre en sécurité le "Lézard creux". Seulement voilà, se faisant il se fait surtout remarquer par celui qui dirigeait l’opération, un inconnu dont le visage est caché sous une capuche.
Quelques jours plus tard, une explosion dans un bar vient tuer deux grands patrons de la maffia locale. Le Black Beetle suit la piste qui finit par le mener sur les traces de l’étrange Labyrinto. Quelle vérité y a-t il derrière cette tuerie ?

Par fredgri, le 26 décembre 2013

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Notre avis sur BLACK BEETLE #1 – Sans issue

J’ai découvert Black Beetle au travers des trois petits épisodes parus dans les Dark Horse Presents. On retrouvait le style inégalable de Francavilla, ce côté vieux pulp, ambiance nocturne matinée de polar sombre. On ne connait rien de ce personnage, qui est-il sous son masque ? Quelle est véritablement sa mission ? Et qui sont ses ennemis qui veulent l’abattre ? Néanmoins, l’artiste réussit à nous interpeler en nous entraînant dans une enquête passionnante, pleine de rythme, avec un héros charismatique qui nous ouvre ses pensées au fur et à mesure que l’histoire avance !

Francavilla ne se contente malgré tout pas de simplement rendre hommage à toute une littérature populaire des années 40, avec ses héros qui rendaient la justice en courant sur les toits d’une hypothétique ville imaginaire ! Non, il alimente surtout un récit passionnant ou se mêlent nazis, vieux trésors mystiques, ennemi masqué, maffia, meurtres, action, mystère… On a ici l’essentiel d’un excellent récit, certes assez référencé, mais particulièrement captivant d’un bout à l’autre. Le scénario sait être entraînant sans pour autant trop en dire. La mise en scène est ultra fluide, avec même quelques moments très inventifs formellement.

Francavilla s’amuse visiblement beaucoup avec cette série, il garde pas mal de cartes dans sa manche, mais déjà ce Black Beetle promet des albums à venir tout aussi intéressants !

Mais il faut aussi rendre hommage au graphisme très contrasté de l’artiste, allié à une mise en couleur vive et sommaire. Du coup, beaucoup de jeux d’ombre et de lumière, avec une vraie maîtrise de la mise en page qui fait tout de suite mouche. Il suffit de voir tout le travail sur les couvertures, les flyers comme on peut le constater en fin de volume pour se rendre compte que Francavilla, derrière un style qu’on pourrait faussement croire sans grande finition, reste avant tout un artiste très exigent, avec un feeling exceptionnel, tout ce qui rend sa narration très efficace et dynamique !

Ainsi, si vous ne connaissez pas assez ce prolifique dessinateur je vous conseille très vivement la lecture de ce Black Beetle. Un album qui met en place un univers fascinant !
A surveiller de très près !

Par FredGri, le 26 décembre 2013

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