Bimbos versus chatons tueurs

Anaïs et ses copines sont de belles bimbos qui adorent leur petits chats. Lorsqu’elles se rendent à la foire au chatons de Bruxelles elles ne se doutent pas qu’elles vont assister à la plus incroyable crise de folie féline qui ai eu lieu, à ce jour. En effet, pris d’une folie meurtrière tout les chats présents au festival vont agresser les humains sur place, allant jusqu’à les déchiqueter. Anaïs est ses amies vont alors devoir lutter… Mais avant il faut se repeigner et se remaquiller…
– On va peut-être finir en charpie, mais on ne va pas négliger notre peau…

Par fredgri, le 29 avril 2011

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Notre avis sur Bimbos versus chatons tueurs

Allez j’avoue, en ouvrant la première fois cet album je n’ai vraiment pas été conquis, je me suis même demandé comment j’allais pouvoir finir de le lire…
Ma lecture a donc commencé par un effort… Mais très vite je me suis laissé séduire par le ton, par ce ton résolument décalé et drôle.

Thomas Mathieu, je le connaissais par son excellent "Les dragues misères" chez Shampooing, et donc ici, même si le registre et le traitement sont différents, on retrouve ce ton si particulier, ce regard sur ses perso.
Alors oui, en effet, le côté "blonde aux gros seins, ambiance gore" sur la couv peut en rebuter certain, malgré tout je vous encourage réellement à passer cette première barrière. Car le reste vaut vraiment de s’attarder sur ces planches parodiques. Presque tout bascule dans une sorte de violence kitch délirant, avec une science des dialogues et des situations.

Mathieu se moque ainsi de ces figures faussement naïves qui véhiculent une sorte de fascination pour les images, pour le strass, pour les courbes, il se moque aussi, très gentiment en fait, on est plus dans une sorte d’hommage, de ces séries Z aux scénarios improbables, aux effets spéciaux en cartons et aux starlettes très vite dévêtues.

Il faut donc aimer ces univers en toc avec des midinettes qui sortent des posters centraux.

Bimbos versus Chatons Tueurs se dévore donc d’une traite, ponctué par des sourires et autres éclats de rire.

De la BD qui ne se prend pas au sérieux, on en redemande, merci monsieur Mathieu !

Par FredGri, le 29 avril 2011

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