BILLY BAT
Tome 13

Kevin Goodman qui vient de faire la connaissance du réalisateur Kotarô Akechi, apprend de sa bouche la vérité derrière la vidéo montrant l’alunissage de la mission Apollo 11. Alors qu’il rentre chez lui il est invité à rencontrer Chuck Culkin qui lui demande de lui dessiner Billy Bat… Kevin se rend compte un peu plus tard que le fameux Chuck n’est en fait qu’un imposteur, que le vrai Chuck Culkin travaille en secret dans son atelier depuis 30 ans, afin de fournir régulièrement les nouvelles aventures de la chauve souris…
Parallèlement, nous revenons au Tokyo du début des années 1920…

Par fredgri, le 8 décembre 2014

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Notre avis sur BILLY BAT #13 – Tome 13

Le très gros intérêt avec cette série c’est qu’il n’est pas obligatoire de se souvenir de tout ce qui a précède, du moins on peut en garder juste les grandes lignes. Car plus on progresse plus on a d’une part le sentiment que les auteurs avancent un peu sans plans préalablement écrits, mais qu’en plus chaque nouvelle étape, chaque nouvelle découverte pousse le récit sur de nouvelles pistes, comme si le récit s’ouvrait au fur et à mesure sur une suite d’autres intrigues plus ou moins complémentaires. Et je crois sincèrement que la série s’apprécie beaucoup plus dès le moment ou on avance avec elle en laissant les évènements passés derrière…

Du coup, ce manga garde bien la touche Urasawa, ce style qui fonctionne encore à merveille, un adroit mélange entre thriller très intrigant et une approche légèrement fantastique pour venir accentuer le côté mystérieux de tout ça.
On en est au numéro 13 et on ne sait toujours rien de bien probant sur ce Billy Bat, ni sur ses projets à plus longue échéance. On reconnait bien là l’auteur de 21th Century Boys ou de Monster, cette façon de digresser à partir de quelques très maigres indices disséminés deçi delà, de partir dans tout les sens, de fausser les cartes encore et encore. On est happé par le rythme très lent de cette série, par l’enchevêtrement des récits, des multiples personnages principaux qui se croisent, viennent même faire douter de ce qu’on a appris jusque là. C’est réellement très habile, même si immanquablement on ne peut s’empêcher de faire le parallèle entre cette écriture et celles de ses précédentes séries. Toutefois Urasawa a l’art de maintenir l’intérêt et d’entretenir une sorte d’addiction qui opère très vite.

Ce nouveau volume vient donc redistribuer quelques cartes, tandis que les auteurs rajoutent des séquences qui ne peuvent que troubler le jeu… Hitler qui demande à Einstein de l’aider à redevenir bon, par exemple !

Il n’y a pas à dire, Billy Bat continue de surprendre et on en redemande, même si on se doute qu’avec cette recette Urasawa pourra tenir encore très longtemps…

Par FredGri, le 8 décembre 2014

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