BIGGLES RACONTE
Feu sur la Provence 2

Alors que Biggles a disparu sous les yeux de son ami Bertie dans un brasier sur le Mont Sainte Victoire en Provence après avoir tenter de sauver une jeune fille en péril, ses compagnons accourus d’Angleterre décident de poursuivre l’enquête que le cher pilote avait entamé. Ces derniers se heurtent très rapidement à l’inertie de l’administration préfectorale mais parviennent, avec l’aide de Raymond des services secrets britanniques, à resserrer l’étau autour d’une société suisse, la SSPI, et d’un ancien SS qu’ils ne connaissent que trop bien, Von Stalheim.
De son côté, Biggles et sa protégée, Manon, ont survécu au feu. Fuyant les recherches des agents de terrain de la SSPI, ils trouvent refuge chez l’oncle de la sémillante jeune fille, Savinien. Mis au courant de leurs malheurs, ce dernier va apporter au pilote anglais une aide considérable. Mais attention, le danger n’est pas loin.
 

Par phibes, le 21 octobre 2009

Notre avis sur BIGGLES RACONTE #13 – Feu sur la Provence 2

Ce 13ème opus achève les aventures tumultueuses de Biggles, l’énergique personnage créé par Willian Earl Johns, sur le territoire de la belle Provence. En effet, ce dernier qui avait été laissé dans une situation ô combien critique dans l’épisode précédent, réapparaît, après une petite frayeur susurrée dans les quatre premières planches.

L’équipée qui s’en suit s’adapte parfaitement à celle antérieure et vient prolonger l’enquête initiée par Biggles. Bien que ce soit les équipiers du pilote qui prennent la suite des opérations, leurs pérégrinations vont dans le sens de la découverte progressive du responsable de toute cette affaire qui se révèle être un familier des anglais. A ce titre, commanditaires et motivations seront explicités dans une formulation scénaristique bien structurée confirmant par ce biais le talent de Michel Oleffe qui est bien imprégnée de l’aura de ce personnage éternel.

Les ingrédients utilisés tels l’action, la traîtrise, scènes de bravoure… portent leur fruit et font de cette histoire un must de lecture que beaucoup apprécieront pour sa simplicité, sa linéarité. Bien sûr, Biggles bénéficie d’une veine insolente (grâce à Savinien qui tombe à pic) quant à la découverte du butin qu’il est censé trouver avant son adversaire mais après tout, pourquoi pas ? La tournure des événements est très agréable (on sent le happy end) et l’accent du sud de la France que l’on perçoit dans les dialogues, complété par le caractère entier des autochtones apportent une ambiance des plus chaleureuses.

Eric Loutte s’en sort à merveille sur ses travaux graphiques qui sont un régal pour les yeux. Décors et personnages sont cohérents et démontrent qu’il s’applique une rigueur formidable dans la quête de l’authentique. La précision de son trait qui, inévitablement, s’appuie sur des photos, est bluffante et nous assure d’un résultat à la hauteur de nos espérances.

Une aventure brûlante qui, associée au tome précédent, vaut son lot de sensations. N’est-ce pas "Biglesse" ?
 

Par Phibes, le 21 octobre 2009

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