BIGGLES
Neiges mortelles

De retour d’un périple en Birmanie, Biggles et son équipe rejoignent à bord de leur catalina la base située à Rangoon. Mais un dernier message de celle-ci leur parvient les intimant de faire route vers Tawang, la capitale du Gopan pour répondre à un appel à l’aide du roi de cette nation. En effet, le pays est au bord de la guerre civile suite à l’apparition d’une épidémie que n’arrive pas à enrayer le monarque.
Compte tenu des dommages causés sur la population, Biggles ne peut qu’accepter cette mission et charge rapidement Bertie et Algy de faire une reconnaissance des vallées contaminées. Au cours de leurs recherches, ces derniers sont obligés d’atterrir en catastrophe. Une constatation s’impose : quelqu’un a saboté l’appareil et souhaite de fait semer le chaos au Gopan. Biggles va devoir faire preuve de perspicacité pour découvrir les intrigants.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BIGGLES #11 – Neiges mortelles

C’est sur le "toit du monde" que se déroule la présente aventure dans un petit pays imaginaire flirtant avec les limites frontalières du Bhoutan et du Tibet qui entretient des rapports directs avec la couronne anglaise. Biggles, sujet britanique, doit se substituer aux services sanitaires du Gopan défaillant et mal équipés pour trouver l’origine d’un mal sournois qui menace directement la monarchie en place.

"Neiges mortelles" nous entraîne dans une histoire originale qui a lieu en 1951 dans laquelle le personnage créé par le Captain W.E. Johns va faire l’étalage de son savoir-faire pour dénouer un complot criminel visant à déstabiliser un pays entier.
Ce récit met en évidence l’aptitude professionnelle des auteurs à concocter une fiction ayant pour base l’aéronautique.
Dans des décors de rêves trahissant une documentation fournie sur les us et coutumes des peuples côtoyant l’Himalaya, d’un réalisme toujours plus éblouissant que jamais, évoluent des personnages attachants pour les actes de bravoure dont ils sont les instigateurs et leur physionomie débonnaire.

Les ballets aériens sont d’une incroyable précision. J’en veux pour preuve les planches correspondant entre autres à l’atterrissage forcé du "catalina" sur un lac gelé en pleine rocheuse fouetté par des bourrasques de neige ou l’évolution de l’"hérakles" hors de sa remise. En somme, du grand art comme Eric Loutte a l’habitude d’en produire !
 

Par Phibes, le 6 juillet 2007

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