BIGBANG VENUS
Tome 1

La jeune Yuzu, qui déjà ne vivait plus avec son père, vient de perdre sa mère. Cette situation l’a poussée dans la rue où elle aurait sans doute dû lutter pour vivre si elle n’avait pas été recueillie par sa grand-mère maternelle qu’elle ne connaissait pas.

Cette dernière est une jeune grand-mère doublée d’une femme d’affaires à la tête d’une immense fortune, et si elle a envoyé son majordome chercher Yuzu, c’est parce que la jeune orpheline est son héritière la plus directe.

Yuzu va donc devoir se plier aux règles de son nouvel univers et faire ses preuves pour mériter de remplacer, le moment venu, sa grand-mère. Durant les cocktails auxquels elle participera, mais aussi à l’école très huppée où elle sera inscrite, Yuzu va devoir montrer qu’elle fait désormais partie « de la haute ».

Elle apprendra en outre qu’en qualité d’héritière subitement déclarée, de très nombreuses personnes voient sa promotion d’un très mauvais œil. Des tentatives d’enlèvement sur sa personne lui feront très vite mesurer quel est le prix à payer pour profiter de la vie de château…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur BIGBANG VENUS #1 – Tome 1

Takako Shigematsu n’a pas perdu de temps  : après quatre planches au cours desquelles on apprend une information pourtant de taille (l’héroïne devient orpheline, ce n’est pas rien !), on passe directement au vif du sujet  : l’aspiration de Yuzu dans un univers qui est très loin de ce qu’elle a connu jusque là.

Finies les attaches, perdus les repères… Pour Yuzu, la vie change du tout au tout. "Dans le bon sens", me direz-vous  : elle passe d’une situation assez dramatique à une vie qu’on pourrait qualifier de rêve. Mais loin de ne proposer qu’un conte de fées, l’auteure choisit au contraire de mettre un peu les bâtons dans les roues à son personnage principal. Selon une méthode classique, certes, usant par exemple de la multiplication de personnages secondaires dont les caractères en font autant des amis potentiels que des ennemis probables, mais néanmoins selon une méthode efficace. Et on se prend au jeu !

La notion d’extrême richesse qui est à la base des rivalités que va subir Yuzu est originale en soi. On est clairement dans une fiction, et c’est aussi ce qui permet d’accepter les éléments un peu utopistes de la série (l’armée de boys au service de la grand-mère de Yuzu, la fidélité hyper zélée dont fait montre le majordome Hassaku Kagami envers cette dernière, etc…) Une fois cette donne acceptée, on se laisse sans peine embarquer dans la lecture de Bigbang Venus, curieux de savoir à quoi vont ressembler les épreuves que va traverser Yuzu ; épreuves qui s’annoncent nombreuses, voire un peu tordues  : lorsqu’un héritage est à la clé, ons’attend aux coups les plus pendables !
 

Par Sylvestre, le 18 novembre 2008

Publicité