Big Bang Saïgon

 
Jeune dessinateur sans emploi et sans grandes perspectives, Maxime ressentait une certaine honte à végéter chez ses parents quand, dans sa famille, d’autres avaient roulé leur bosse aux quatre coins du monde.

Alors il y a eu ce prétexte d’aller retrouver la trace d’un vague oncle dont personne ne parlait trop dans la famille parce que né d’une autre femme qu’avait connue son grand-père. Et l’idée de réaliser un carnet de voyage… Un jour, Maxime est parti pour le Vietnam.

Sa quête du fameux "demi-oncle" sera infructueuse mais c’est là-bas, à Saïgon, que très peu de temps avant son retour en France, Maxime va rencontrer Akiko. Akiko est une Japonaise avec qui le courant va très vite et très bien passer et les milliers de kilomètres qui très vite vont séparer les deux tourtereaux ne nuiront pas à leur relation qui reprendra de plus belle, plusieurs mois après, lorsque Maxime reviendra enfin auprès d’elle.

C’est à Saïgon aussi que Maxime va rencontrer Ben, un autre expat’ jamais en rade de bons plans…
 

Par sylvestre, le 20 février 2017

Publicité

Notre avis sur Big Bang Saïgon

 
Maxime est passé du "Tanguy" moribond à l’expatrié épanoui, motivé et amoureux ! Mais n’était-ce pas pour lui trop de bonheur d’un seul coup ? Le fait d’avoir tout qui nous sourit ne nous pousse-t-il pas à nous surestimer et à ne plus être aussi vigilant et raisonnable ? C’est l’amère expérience que Maxime va faire entre la France, le Vietnam et le Japon… Et que l’on va découvrir en lisant cette bande dessinée Big Bang Saïgon : une histoire d’une grance force et d’une grande honnêteté entre récit intimiste et carnet de voyage.

Grâce à un joli dessin en noir et blanc passé principalement, selon les planches, au filtre d’un doux bleu électrique ou d’un vert d’eau, grâce à la narration, aussi, qui, parce qu’elle est sans tabou, nous permet d’aller au plus profond dans les pensées du héros et d’appréhender la complexité de certaines situations qu’il traverse, chacun des personnages principaux est important et touchant.

La violence et la rapidité de certaines choses qui arrivent, de choix qu’il y a à faire et de décisions qui sont à prendre donnent un relief fou à l’action : les scènes d’amour n’en sont que plus torrides, les instants de joie n’en sont que plus forts et les moments de doutes n’en sont que plus pesant… Big Bang Saïgon est vraiment une bande dessinée qui nous prend aux tripes : on aimerait être Maxime dans certains moments, et on lui en laisse volontiers d’autres, tellement plus difficiles à gérer ! On s’identifie, on vibre, on exulte ou on a le coeur qui s’arrête… La BD a certains grands pouvoirs : Maxime Péroz et Hugues Barthe nous en font ici la démonstration !

Coup de coeur !
 

Par Sylvestre, le 20 février 2017

Publicité