BIBI FRICOTIN
Policier

Après leur périple en Amérique du Sud, Bibi Fricotin et son ami Razibus sont de retour sur le territoire français. Alors qu’ils se rapprochent de la grande ville, Razibus est victime d’un vol. Cette malheureuse expérience est l’occasion pour Bibi Fricotin d’organiser une revanche sur le bandit qui parvient à le faire arrêter. Epaté par leur débrouillardise, le commissaire de police leur propose de l’aider à coffrer la bande de malfrats qui sévit dans la région. Il va de soi que les deux jeunes gens acceptent sans hésitation.

 

Par phibes, le 8 mars 2011

Notre avis sur BIBI FRICOTIN #25 – Policier

A l’instar des autres personnages dont Montaubert scénarise les péripéties (Les Pieds Nickelés), Bibi Fricotin et son compagnon Razibus peuvent se targuer de faire mille métiers. Adeptes du travail temporaire, beaucoup plus sérieux que leurs homologues (ils se mettent au service d’autrui), les deux héros se voient ici incorporé dans la police de proximité.

Montaubert ne manque certainement pas d’idées pour lancer ses petits personnages à la suite de nombreux bandits. Restant dans une structure scénaristique simple pour des gags sans prétention, il donne l’occasion à ses deux héros de briller par leur propension à créer des pièges élémentaires et redoutables. Certes, on reste à un niveau léger mais suffisant pour rendre les investigations plaisantes.

Il est évident que grâce son créateur, Bibi Fricotin possède de nombreux atouts et devient, de fait, un personnage essentiel par lequel tout peut être réglé (ici l’arrestation de gangsters). On lui découvre beaucoup de sympathie, de générosité, de volonté, via une étude caractérielle nature qui ne peut que plaire.

Pierre Lacroix demeure dans un graphisme simple, rapide, classique et sans sophistication. Relevant bien sûr d’un travail ancien, son énergie évocatrice est attrayante. Ses personnages, dont les deux héros à l’apparence enfantine, sont réellement agréables à suivre.

Des péripéties policières qui ne manquent pas de tonus malgré leur âge !

 

Par Phibes, le 8 mars 2011

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