BERNARD PRINCE
Orage sur le Cormoran

En attendant la livraison du Cormoran II, Bernard Prince, Barney Jordan et le mousse Djinn vaquent à leurs occupations marines au gré des commandes de divers armateurs. Entre transporter fictivement de l’or pour le compte du gouvernement anglais afin de mettre hors d’état de nuire un pirate birman et participer sans le vouloir à une dégustation culinaire très particulière, la fine équipe n’a nullement l’occasion de briquer le pont. Même, la mystérieuse remise du nouveau Cormoran tant attendu amène son lot de surprises dont Bernard Prince et ses amis vont devoir s’accommoder et opter pour des arguments frappants.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BERNARD PRINCE #15 – Orage sur le Cormoran

Au regard de la couverture explicite du présent tome, on ne peut que soupçonner que l’aventure que l’on va aborder va se dérouler avec pertes et fracas au gré de moult péripéties débordantes. En fait, ce n’est pas une mais trois aventures que Bernard prince, le marin aux cheveux d’argent, va vivre dans un rythme effréné et peu commun.

Explosions en chaine, distributions à volonté de plombs et de gifles, poursuites endiablées et massacres à la tronçonneuse accompagnent massivement des dialogues affûtés comme des lames de rasoir. Ce tome est le résultat d’un amoncellement de scènes d’actions tournées à la « John Woo » qui démontrent que les deux artistes sont déterminés à produire des aventures percutantes.

Le Cormoran, bateau-fétiche de Greg refait son apparition par l’intermédiaire de son successeur après avoir subi un sacré lifting. Doté d’une technologie de pointe à la James Bond, il se découvre dans la dernière aventure et nous garantit quelques scènes aquatiques à grande vitesse grisantes (ceux qui souffrent du mal de mer devront fermer les yeux).

Dany réalise des graphiques toujours très agréables dégageant une frénésie prodigieuse. Les impressions de vitesse sont largement perçues et apportent un punch non négligeable. Très adroit à représenter ses personnages dans des attitudes animées, celui-ci nous aspire dans une spirale d’évènements hauts en couleur. On pourra saluer sa performance quant au réalisme des décors qui démontre incontestablement ses grandes qualités de dessinateur.

L’orage gronde sur le golfe du Bengale. Préparez-vous à participer à une épuration de nuisibles qui se rappelleront pendant longtemps des marques de sympathie qu’auront su prodiguer nos chers Bernard Prince et Barney Jordan. Attention, chaud devant, ça décoiffe !

Par Phibes, le 6 juin 2008

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