La Belle du temple hanté

Ning Caichen est un jeune peintre qui parcourt les monts et les vallées à la recherche de beaux paysages. Alors qu’il dessine dans un endroit paradisiaque il se heurte aux démons des lieux, et en particulier à une grand-mère très maléfique qui utilise une jeune et belle fantôme pour séduire les passants égarés. Lorsque ces derniers succombent de désir dans les bras de la belle, la vieille les vide de leur sang, car c’est à ce moment-là qu’il est le meilleur !
Mais Nie Xiaoqian, la belle demoiselle, se laisse séduire par la candeur et l’honnêteté du jeune peintre et plutôt que de le piéger comme elle le fait avec les autres hommes, elle le prévient du danger. Ensemble ils vont donc décider d’éliminer la vieille sorcière.

Par Julien Derouet, le 1 janvier 2001

Notre avis sur La Belle du temple hanté

La belle du temple hanté, dessinée et scénarisée par Nie Chongrui est une bande dessinée chinoise. Il s’agit de la première traduction française d’une œuvre de cet auteur qui a déjà pas mal d’ouvrages publiés dans son pays natal. C’est un petit chef d’œuvre tant du point de vue pictural que narratif. Le dessin est essentiellement au crayon de bois ce qui permet d’admirer la minutie du trait de l’auteur.
Quant à l’histoire, elle est originale et les ressorts scénaristiques utilisés sont nombreux et variés. Un exemple, l’utilisation d’animaux sauvages parlant et commentant les faits et gestes des personnages, servant d’admoniteurs.
Si vous n’avez jamais lu de bande dessinée chinoise vous pouvez commencer par celle-ci. Si vous avez aimé, plongez-vous dans le catalogue de cet éditeur et vous verrez que, tout comme la production franco-belge, la production asiatique (ici chinoise), est très variée.

Par Julien Derouet, le 25 février 2007

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