BELGICA (LA)
Le chant de la sirène

1897. Par le truchement d’évènement qui le dépassent jean se retrouve soudain embarqué sur le Belgica, en partance pour l’Antarctique… Tandis que sa fiancé attend de ses nouvelles, le jeune homme se fait progressivement à la situation, à ce sentiment qu’il découvre progressivement… l’aventure…

Par fredgri, le 6 septembre 2021

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Notre avis sur BELGICA (LA) #1 – Le chant de la sirène

En embarquant sur le Belgica, nous suivons les pas du jeune Jean qui, bien involontairement au départ, découvre soudain le monde qui l’entoure. À la fin du XIXème siècle, l’Antarctique reste encore l’une des dernière terras incognitas qui fascinent les explorateurs.
Cependant, cet album ne propose pas réellement de se laisser porter par ce souffle, mais de s’attarder sur les impressions qui animent le jeune héros tout du long, tandis qu’il repense à la jeune femme qu’il a laissé au port, loin de lui et à qui ses lettres ne parviendront certainement jamais.

Le scénario prend donc son temps et peine même à vraiment se lancer, s’empêtrant dans ce qui va amener Jean à se laisser embarquer. Il faut suivre les petits rebondissements du début qui passent très vite au second plan, tandis que le voyage se lance. Malgré tout, l’auteur ne s’attarde étrangement pas sur le but de cette expédition, sur les remous même de cette traversée. À aucun moment on ne sent véritablement de tension, mis à part pendant une tempête ou parce qu’il y a des soucis d’argent, mais c’est tout ! Ce qui donne un album assez opaque, avec parfois des ellipses scénaristiques plutôt bancales, deçi delà !

Je reste assez circonspect, au final, je garde cette impression d’une lecture incomplète, comme si je venais juste de survoler une histoire pleine de potentiel, mais qui restait incomplète… !

Par FredGri, le 6 septembre 2021

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