BELEM (LE)
Enfer en Martinique

Le 12 mars 1902, le Belem va faire voile vers la Martinique. Alors que les matelots se préparent pour le départ, le capitaine Julien Chauvelon commence à s’impatienter. On lui a imposé a présence d’un journaliste à bord et ce dernier est en retard.
Martin Delapierre, le journaliste, vut son retard ne fait pas bin impression sur le capitaine, ni sur ses hommes. Le voyage sera un peu difficile, mais finalement, le capitaine sympathisera avec le journaliste.
A cleur arrivée, à la Martinique ce 07 mai 1902, le journaliste va poursuivre son reportage à Saint-Pierre, tandis que le Belem devra mouiller au Robert. Il n’y a pas de place pour le Belem d’ici une semaine au muillage. Ce qui contrarie le capitaine et les matelots.
Martin Delapierre va découvrir que la Montagne-Pelée, le volcan qui est proche de Saint-Pierre risque d’entrer en éruption et que les autorités ne font rien pour mettre en garde la population…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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2 avis sur BELEM (LE) #2 – Enfer en Martinique

Je suis depuis la série Le Neptune, un grand admirateur de l’oeuvre de Delitte et surtout de son graphisme. Il me fait aussi penser par sa façon d’écrire, de raconter ces histoires ou par son caractère à Hermann.
ean-Yves Delitte est aussi un auteur très actif. Dernièrement, on a pu le découvrir sur la série Tanatos, écrite par Didier Convard.
Mais on a pu aussi admirer son talent pour illustrer la mer, les navires, les voliers avec cette série, Belem, du nom de ce grand voilier, une oeuvre qui m’avait formidablement surpris.
En ce mois de juin 2008, Delitte nous permet de découvrir une nouvelle histoire, une nouvelle aventre de ce superbe voilier.
L’intrigue part de la douzième campagne du Belem. Nous allons donc nous retrouver en cette année 1902, en ce mois de mai, en Martinique où un drame va se jouer.
Comme dans un film catastrophe, nous allons assister à la montée des événement et à son apogée. Delitte va, par les yeux du journaliste, nous conter ce drame. Nous allons découvrir l’incompétence des autorités, la cupidité de certains, prêt à tout pour parvenir à leur fin. ici, des élections.
Bien que l’on sache comment cela va se terminer, on est pris par le récit, on suit avec grand intêret les événements. Il n’y pas un moment ennuyeux dans ce récit. Delitte s’instèresse aussi au moindre second rôle,jouant aussi sur leur importance dans une histoire.  Delitte comme souvent dans ses oeuvres régle aussi quelques petits comptes. Voyez le passage avec le critique d’art qui aborde le journaliste.
A l’illustration, Delitte fait un travail remarquable surtout dans sa description des scènes de mers, du Belem ou pour nous faire revivre la martinique.
il y aussi les pages 28 et 29 ou 34 et 35 qui sont superbes. Il faut aussi souligner la magnifique mise en couleur par Patricia Faucon. Là, j’avoue, j’en reste admiratif.
Cette deuxième aventure du Belem m’a emmené dans le temps, m’a fait voyagé jusu’en Martinique et m’a fait assister à ce drame qui s’est joué ce mois de mai 1902. il faut aussi souligner avec quelle maestria Delitte a retranscrit ce récite et a su amener l’émoton.

Une série dont les tomes 3 et 4 sont déjà annoncés et qui mérite toutes votre attention. Allez, montez donc à bord, sortez les voiles et embarquez pour l’aventure.

Par BERTHOLD, le 30 juin 2008

Je ne suis pas sûr qu’un auteur soit un critique très pertinent. C’est en tout cas souvent un lecteur difficile. Tout ça pour dire que je me refuse systématiquement à faire des critiques négatives sur un album. De toute manière, si l’album ne me tente pas, je passe tout simplement mon chemin. Et cela ne veut pas dire que l’album est mauvais, mais simplement que je ne suis sans doute pas le public visé par l’auteur.
De toute manière, je ne suis pas un grand lecteur de BD. Ceux qui connaissent mon travail se doutent bien que je suis plus attiré par l’univers romanesque. Mais j’achète tout de même assez régulièrement quelques albums, soit parce qu’ils m’attirent, soit parce qu’ils traitent de sujets qui m’intéressent (et que parfois, je traite aussi dans mes propres séries). Et de temps en temps, je me dis avec une certaine gourmandise que j’aurai bien aimé écrire l’album que je range après lecture dans mes étagères (Il s’agit toujours d’achats, je n’emprunte jamais un bouquin, au grand désespoir de mes étagères). Et ces agréables découvertes là, je veux bien les partager avec ceux qui auront le courage de lire cette chronique. Ces dernières semaines, deux albums ont retenu mon attention.

Je vais commencer par « Le Belem- Enfer en Martinique », de Jean-Yves Delitte, chez Glénat. Vous vous doutez bien qu’avec une série comme HMS, je ne pouvais passer à côté d’un album dont le personnage principal est un trois-mâts. J’avais déjà lu le tome précédent et donc pu admirer le talent de Delitte quand il représente des navires. Mettre en scène un beau clipper quand on les dessine aussi bien n’est en soi pas un problème. Par contre, éviter le piège d’un récit trop didactique et proposer un scénario qui associe découverte, aventure et suspense est un tout autre défit. Et c’est pourtant le tour de force brillamment réussi par Delitte dans ce tome deux de la série. Non seulement, « Enfer en Martinique » est magnifiquement dessiné et mis en couleurs, mais la page d’histoire racontée par Delitte est absolument passionnante et l’album est au final un vrai régal.

Par Roger SEITER, le 23 août 2008

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