BEET THE VANDEL BUSTER
Tome 1

Beet est un orphelin qui voue une admiration sans bornes aux vandel busters, ces chasseurs de monstres qui vont de village en village pour aider les populations en détresse. Bien décidé à intégrer l’équipe de Zenon, son héros, Beet est allé s’engager officiellement, et en secret, en tant que buster. Lorsqu’il revient dans son village, c’est la surprise générale ; mais son enrôlement parmi les chasseurs ne semble pas acquis.
En effet, Zenon et ses équipiers ne veulent pas emmener un enfant au combat. Pourtant, désireux de remercier les parents adoptifs de Beet de l’aide qu’ils leur ont toujours apportée, ils acceptent de tester ses capacités. Ce dernier a, en effet, un étonnant don : il peut rester éveillé pendant trois jours mais, en contre partie, à la fin du troisième jour, il s’effondre de fatigue et dort une journée entière.
Alors que Beet essaie de faire ses preuves, il finit par s’endormir au milieu du lac qu’il s’efforçait de nettoyer des monstres. A son réveil, il découvre que Zenon et son équipe sont en train d’affronter un Vandel puissant. Malheureusement, il est repéré par l’ennemi qui le blesse gravement. Réussissant à le mettre à l’abri de justesse, les chasseurs réalisent qu’il ne survivra pas à ses blessures. Le choix qui s’offre à eux est alors difficile : s’ils donnent à Beet leurs forces pour qu’il vive, ils seront dans l’incapacité de se battre contre le démon qui s’approche d’eux

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BEET THE VANDEL BUSTER #1 – Tome 1

Ce manga fonctionne sur un rouage assez classique des shônens : la lutte pour un monde meilleur d’un enfant aux talents cachés.

L’idée générale des démons qui pourrissent la vie des humains et contre lesquels luttent de vaillants chasseurs a donc un goût de déjà vu. Les caractéristiques du personnage principal aussi font assez convenues : il est orphelin, enthousiaste, épris de justice ; il a des capacités hors normes ; et, bien entendu, quand il décide de s’engager dans la voie des chasseurs à laquelle rien ne semblait le destiner, on découvre qu’il est, en fait, le fils caché de son prestigieux héros. Les voies du destin sont impénétrables… ou peut-être qu’il s’agissait de prédisposition génétique ?

Quoiqu’il en soit, le scénario va parfois un peu trop vite. En quelques pages, on assiste à l’engagement du héros, à sa blessure quasi fatale qui oblige les chasseurs à se sacrifier pour lui, à la révélation de ses origines et à son souhait de purifier le monde en souvenir de ces guerriers. Si cela a le mérite de poser le décor, l’impression générale reste celle de la précipitation des évènements.

Pour ce qui est du graphisme, les traits sont ronds, simplifiés, comme si le souci principal était de rendre la lecture didactique. On ne peut, en effet, guère se tromper entre les méchants et les gentils : les premiers sont laids et répugnants quand les seconds sont tout en rondeur et en finesse. Assez manichéen, mais, au moins, cela a le mérite d’être clair. Ce choix de la compréhension immédiate se retrouve dans le traitement des expressions des visages, ou, encore dans les bulles, qui sont très explicatives, voire redondantes avec les propos des personnages. Même les noms des démons ne donnent pas lieu à mystère : aquadog, chevalier d’acier coquillage… bref : kitch mais descriptif.
En d’autres termes, on comprend et on voit ce qui se passe sans avoir besoin de concentration.

Un titre à réserver à un très jeune public.

Par KOMORI, le 13 octobre 2006

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