BEELZEBUB
Tome 4

 Pour leur toute première rencontre, Tôjô et Oga font ce qu’ils savent faire de mieux : se mettre sur la tronche ! À la clef du duel : le grade du plus fort d’Ishiyama… et la garde de Baby Beel. Mais ceci n’est que le prélude à une future baston d’une toute autre ampleur impliquant rien de moins que leur lycée tout entier ! Pendant ce temps, chez les Oga, un éminent médecin venu spécialement des Enfers attend le retour du fils du diable pour l’ausculter…

Par PEK, le 4 janvier 2012

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Notre avis sur BEELZEBUB #4 – Tome 4

 Ah, burlesque, vous avez dit burlesque ? Dans la précédente chronique je vous mettais en garde contre les tendances de ce manga à baser son scénario sur l’action (Ou plutôt à combler les trous en fait). En l’espèce, Oga reste égal à lui-même mais son caractère évolue sans cesse. Voulant au départ avoir la garde exclusive de Baby Beel le voici prêt à tout pour s’en débarasser … Puis à la récupérer ! Autant les girouettes existent, autant là c’est à y perdre son latin.

Ce tome recèle toutefois quelques pépites d’intérêt et notamment en ce qui concerne la bataille opposant Tôjô et Oga. En effet, pour l’instant Oga n’a trouvé personne de son acabit ! C’est bien pour cette raison d’ailleurs que Baby Beel s’accrochait à lui telle une noix de coco à un palmier. A partir de ce tome, le lecteur va s’apercevoir qu’Oga n’est peut-être finalement pas le plus fort, peut-être a t’il trouvé son maître en la personne de Tôjô ? Depuis le temps que l’on entend parler de lui on finissait par se demander s’il ne s’agissait pas d’une légende ? Et bien, non, je vous laisse apprécier le choc des titans de la baston !
En ce qui concerne le reste de l’histoire la bataille du lycée est sans grand intérêt. Par contre l’arrivée du médecin des enfers est un passage plutôt bien tourné et bien mené qui permet au manga de retrouver la dose d’humour qui le caractérisait dans les deux premiers tomes.

Pour le moment ça tient, je ne suis pas déçu par cette aventure. Il va tout de même falloir faire attention car la lassitude risque de devenir de plus en plus grande si le scénario ne se développe pas plus.

Par PEK, le 4 janvier 2012

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