BÉDÉPHILE
Volume 2

Pour la deuxième année consécutive, le festival de BD de Lausanne, BDFIL, et les Éditions NOIR sur BLANC proposent leur revue annuelle qui parle, cette fois, de Dérib, d’Hergé, de Winsor McKay (et plus particulièrement de ses sublimes "Cauchemars de l’amateur de fondue au chester") bourré d’hommages au maître, de Catherine Meurisse, de Yoshihiro Tatsumi, Shigeru Mizuki, la BD érotiques, le fanzine suisse Strapazin, la BD politique en suisse, Zep…

Par fredgri, le 14 octobre 2016

Publicité

Notre avis sur BÉDÉPHILE #2 – Volume 2

En septembre dernier, le festival BDFIL a fêté sa douzième édition et pour l’occasion a sorti son deuxième numéro de "Bédéphile", la revue annuelle qui se présente sous le même modèle que le défunt The Comics Journal, par exemple. Un rendez-vous analytique qui décortique le travail d’un auteur, rend hommage aux grands maîtres et présente les principaux invités de sa nouvelle édition.

Mais loin de n’être qu’un "outil" d’accompagnement pour permettre aux visiteurs d’approfondir les expos ou les rencontres avec les auteurs, Bédéphile est un formidable nid d’information. Les dossiers sont extrêmement creusés et passionnants (lisez en priorité la partie consacrée à Dérib, c’est édifiant. La rédaction analyse très précisément les mouvements graphiques tout au long de la carrière de l’artiste, ses principales étapes, l’évolution de son art etc. On en redemande !)
Par contre, peut-être qu’en effet la partie consacrée à McKay peut paraître un peu légère (mis à part les multiples planches, évidemment) et celle sur Hergé trop redondante… On a tellement parlé du créateur de Tintin qu’on finit presque par s’en désintéresser à un moment donné (mais là c’est une remarque personnelle !)

De plus, on a aussi le plaisir de voir des hommages rendus à McKay, ou sont représenté la fine fleur de la BD, c’est très stimulant !

Je reste réellement très impressionné par la rigueur des articles et surtout leur pertinence. Ce qui démontre une nouvelle fois que la bande dessinée reste un domaine qui mérite amplement d’être sérieusement étudié. D’autant que cette qualité rédactionnelle donne surtout envie de plonger encore plus dans le travail de ces auteurs, voir même de venir les rencontrer pour échanger, parler de leur travail, les regarder dessiner devant nous !

Bédéphile "s’impose" donc comme le rendez-vous annuel à ne pas manquer, celui qui nous ouvre de nouvelles portes, qui amène notre regard à peut-être changer sur ce médium en perpétuelle révolution !

Indispensable !

Par FredGri, le 14 octobre 2016

Publicité