BEATIFICA BLUES
Beatifica blues 3

Vlack Saldo poursuit son chemin en compagnie de sa famille pour retrouver son ancien équipier, le professeur Okland. Son véhicule étant tombé en panne et ayant été mordu par un serpent venimeux, il bénéficie de l’intervention "providentielle" de Zelda Kurovski, agent mandaté par le Centre pour épier Saldo. Afin d’être soigné, une seule solution : le beatifica et gagner au plus vite Isaomi pour solliciter l’aide de l’Etranger.
En parallèle, Beast Schubert qui se remet péniblement de ses mésaventures à Dune Town est trahi par ses acolytes. Ceux-ci décident de fondre sur Isaomi dans l’intention d’en découdre avec Saldo et glaner un maximum de beatifica.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BEATIFICA BLUES #3 – Beatifica blues 3

Dernier tome de ce premier cycle des aventures d’un scientifique indiscipliné qui poursuit son but fixé dans le tome 1 tout en déambulant dans un environnement ingrat dû au souffle nucléaire.

Dans cet épisode, qui ne peut être lu que si vous avez compulsé les deux précédents, l’aura de Saldo s’éclipse au profit de Zelda, personnage mystérieux que l’on a rencontré dans le tome 2, mandaté par le Centre pour surveiller de près l’itinérance du scientifique. Dotée de pouvoirs peu ordinaires, insensible à la drogue, elle s’active enfin dans la mission qui lui a été confiée. Affichant une force de caractère peu commune, elle s’adonne curieusement à des auto-analyses comportementales de type freudien.

D’autres personnages tout aussi atypiques les uns que les autres (c’est là où Jean Dufaux étale toute sa créativité) font leur apparition dans cet univers convalescent. On notera la présence intrigante du Maître des puits (rappelant l’image du Sphinx dans la Mythologie) qui pose des devinettes à ceux qui espèrent boire, du Maître des serpents qui lâche ses reptiles venimeux sans aucune raison apparente si ce n’est pour provoquer la mort, l’exhibition musicale de Lou Reed interprétant "Busload of Faith"…

On appréciera l’évolution certaine des graphiques de Griffo qui sont manifestement proches d’un réalisme délirant. S’attachant à bon nombre de détails, il accomplit un travail excellent. On ne lui critiquera pas ses grandes capacités à dessiner les femmes plantureuses souvent dans une nudité avantageuse qui ne peuvent que contraster avec la laideur du monde qui les entoure.

Beatifica est une très bonne trilogie des années 80 et préfigure une suite basée sur le même principe que l’on pourra lire dans la série "Samba Bugatti".

Par Phibes, le 7 décembre 2007

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